Guide écrit par:
Sébastien, Responsable des contenus
Entre les repiquages, les plantations, l’arrosage, le désherbage, et la surveillance sanitaire des végétaux, juin est un mois sportif pour le jardinier. Dès les premiers beaux jours, les tomates, concombres, melons et autres plantes frileuses peuvent être mises en place. Ne manquez pas de fleurir massifs, bordures, jardinières et pots en plantant les annuelles, bisannuelles, les vivaces et les bulbes à fleurs ; citons les soucis, œillets d'Inde, belles de jour, myosotis, roses trémières, mais aussi les pourpiers, surfinias, capucines, dahlias, glaïeuls, crocus... et plantez dans les lieux ombragés les fuchsias et les impatiens de Nouvelle-Guinée, vous profiterez ainsi d’une floraison estivale colorée au mille parfums. Binez les cultures disposées en rang ou les légumes plantés individuellement, les bienfaits sont multiples : aération du sol, diminution des pertes en eau par évaporation, cycles de développement de certains parasites interrompus. Arrosez de préférence le soir ou très tôt le matin, et paillez vos cultures, là aussi, les avantages sont nombreux.
Barbecue à charbon, barbecue électrique ou plancha, c’est une question de goût, mais pas que ! Si la question ne se pose pas pour les propriétaires de jardin sans vis à vis en milieu rural, pour les résidents de lotissement et autres zones pavillonnaires, ainsi que pour les urbains vivant en appartement et disposant d’un balcon ou d’une terrasse, l’usage du barbecue peut être réglementé. Pour des questions de sécurité évidentes, tout barbecue à charbon est interdit sur les balcons et terrasses d’immeubles. Mais à moins d’être soumis à une interdiction de la part de la municipalité, de la copropriété, ou qu’un décret l’interdise durant les périodes de sécheresse, dans l’absolu, l’utilisation raisonnée du barbecue est autorisée par défaut. Savoir-vivre oblige, si l’on constate que les voisins font sécher du linge sur leur balcon ou que leur fenêtre de chambre est ouverte, les informer peut éviter un litige. Rares sont les personnes à apprécier l’odeur de chipolatas et de côtelettes grillées sur le linge de lit et les vêtements.
Excepté pour les détenteurs de gazon synthétique dont l’estimation du tapis vert peut se réaliser via une règle de trois en croisant le prix d’achat, le temps de pose du revêtement et l’âge du jardinier, avoir un beau gazon bien vert n’est pas une si mince affaire. Une belle pelouse, ça se mérite, et non, il ne suffit pas de tondre et d’arroser. D’abord, il faut passer le rouleau à la fin de l’hiver, le scarificateur au début du printemps (à partir de la 3ème année), puis l’aérateur sur les pelouses piétinées. Ensuite, l’apport d’un fertilisant azoté, en trois fois et entre mars et septembre, donnera une belle couleur verte aux brins d’herbe. Réensemencez au besoin avant la mi-juin, puis supprimez régulièrement et tout au long de la saison les adventices en les arrachant manuellement. Entre juin et septembre, arrosez deux fois par semaine et entre 5 et 10 mm par arrosage (sauf en cas de précipitation). Puis tondez régulièrement, en commençant par une tonte à 5 cm en début de saison, puis à 3 cm deux fois par semaine. Et évitez de couper plus du tiers de la hauteur de l’herbe, vous vous épargnerez ainsi le ramassage de l’herbe coupée. Finalisez la tonte avec un coupe-bordures, et l’herbe ne sera pas plus verte chez votre voisin !
Selon une étude parue en 2008 et menée par l’INPS, l’Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé, 17 % des français âgés de 25 à 45 ans accumuleraient chaque nuit une dette de sommeil. Les effets négatifs sur la santé qui en résultent sont nombreux : sautes d’humeur, manque de concentration, stress… Le remède ? Faire une sieste de 10 à 30 mn lors de la mi-journée dès l’apparition de somnolence et de trouble de la vigilance. Outre de rattraper le sommeil perdu, et de pallier aux désagréments qui en découlent, la sieste quotidienne améliore les capacités cognitives et psychomotrices, elle redonne de la vigueur, contre la fatigue, et accroît la vigilance. Pour le reste, entre hamac, balancelle ou chaise longue, c'est à vous de choisir.
A l’exception des piscines pour enfants, quelle que soit la taille de votre bassin, l’eau de baignade doit faire l’objet d’un entretien et d’une surveillance aussi assidue que régulière. Tout propriétaire de piscine n’est pas sans savoir que le pH idéal se situe entre 7.2 et 7.4, et qu’en dessous ou au-dessus de ces valeurs, la santé des baigneurs peut être mise en danger (irritation de la peau notamment). De même, l’usage de désinfectants chimiques peut être à proscrire pour les personnes allergiques qui préféreront la désinfection à l’ozone (aucun effet irritant sur la peau et les muqueuses). Ceux qui installent une piscine hors sol pour la première fois veilleront à ne pas sous-estimer l’importance de la préparation de la zone d’installation. En effet, la moindre piscine autoportante de 4 mètres de diamètre représente environ 10 mètres cubes d’eau, soit 10 tonnes. Avec la pression exercée sur le liner au niveau du sol, la moindre brindille coincée dessous représente une gêne pour la voûte plantaire des baigneurs, et à terme, cette même brindille perce le liner à coup sûr. Aussi, piscines hors sol et piscines enterrées sont tenues depuis le 1er janvier 2004 d’être équipées d’un dispositif de sécurité en prévention de tout risque d’accident et de noyade de jeunes enfants.
Avec l’arrivée des premières chaleurs estivales, la hausse des températures dans nos intérieurs se fait ressentir et impacte directement notre quotidien et bien-être : sensation d’épuisement, troubles du sommeil, transpiration abondante, déshydratation… Pour se préserver des hausses de température et de leurs effets sur la santé, il devient alors nécessaire de conserver la fraîcheur au sein de nos habitats et de refroidir l’air ambiant. Parce que laisser la porte du réfrigérateur ouverte ne suffit pas à faire baisser la température de la pièce, et que déposer des blocs de glace ici et là peut générer à terme un dégât des eaux, il est conseillé de se tourner vers des solutions plus conventionnelles et avant tout épisode caniculaire. Si vous n’êtes pas équipé, n’attendez pas de ne plus avoir le choix ou de tourner de l'œil pour boire 2 litres d’eau et acquérir un climatiseur mobile ou un ventilateur.
A l’exception des rénovations d’isolation sous comble, qu’il est conseillé d’effectuer hors période estivale ou à la fraîche pour éviter de finir déshydraté, les beaux jours se prêtent merveilleusement bien à la réalisation de travaux. Il pleut rarement, les journées sont longues, il fait chaud, et l’on peut aérer la maison pour faire évacuer les poussières et les COV. Extension de l’habitat, création d’ouvertures, réfection de toiture, ravalement de façade, mais aussi rénovation de revêtement mural intérieur, pose de carrelage, aménagement de cuisine, de dressing… généralement, ce ne sont pas les idées de projet qui manquent !
Membres incontestés de la famille et sans doute des plus poilus, nos compagnons à quatre pattes ont évidemment leur place dans nos bagages et dans nos monospaces sur l’autoroute du soleil. Mais l’époque du chien haletant sur la plage arrière de la voiture est belle et bien résolue. Parce que voyager en voiture avec son animal domestique doit se réaliser en toute sécurité, l’acquisition d’une cage de transport est incontournable. Pour ce qui est de voyager en avion avec votre compagnon à poils, et nous parlons bien des quadrupèdes, il faut savoir que pour certains types d'avions et/ou pour certaines destinations, le transport d'animaux peut être limité ou interdit. Se reporter aux conditions de chaque compagnie aérienne est vivement conseillé, ainsi qu’aux dispositions générales internationales et nationales (âge minimum, races refusées, poids…). Quant aux caisses de transport, seules celles répondant à la norme IATA sont acceptées.
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Sébastien, Responsable des contenus
A l’issue d’études dans le commerce, j’ai appris par opportunité la profession de charpentier. Noble mais dur métier, les hivers et la pluie m’ont incité à descendre des toits et à pousser les portes d’une quincaillerie où sans grande surprise, je me suis retrouvé quincaillier. Le métier m’a plu et au fil des années, j’ai accumulé les expériences dans plusieurs Grandes Surfaces de Bricolage. Entre deux magasins, je poursuivais mon apprentissage et travaillais en serrurerie, couverture, imprimerie ou dans le secteur industriel pour des sociétés de traitement de surface, de fabrication de vases d’expansion... L’envie de transmettre m’a ensuite conduit à me former au métier d'enseignant de Français Langue Étrangère, puis j’ai commencé d’écrire des articles de voyage, puis de bricolage pour monEchelle.fr. Aujourd’hui Rédacteur des contenus de la section Conseil technique de ManoMano, j’ai le plaisir de travailler avec une communauté de vrais experts dont un jardinier hors pairs, un soudeur émérite, un plombier passionné et encore beaucoup d’autres. Restituer un conseil impartial est ce que nous faisons de mieux, et ce que nous continuerons de faire pour vous.