Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
La balancelle doit s’accorder à l’esthétique de votre jardin ou de votre terrasse. Classiquement rectangulaire, elle peut aussi prendre une forme ovale pour plus d’originalité. Dans un décor rustique, un modèle en bois se fondra parfaitement dans l’environnement, même s’il vous faudra tenir compte de ses contraintes d’entretien. Préférez une balancelle en résine ou en métal si vous souhaitez une ambiance plus contemporaine. Et pour un budget réduit, optez pour une balancelle en PVC, qui devra impérativement être protégée l’hiver.
L’espace disponible conditionnera la taille de la balancelle : du modèle individuel, qui prend la forme d’un fauteuil suspendu, à la balancelle quatre places, en passant par la version deux ou trois places, parfois avec assises indépendantes. Vérifiez également la charge maximale de la balancelle, c’est-à-dire le poids qu’elle peut supporter.
Le confort de l’assise sera déterminé par le coussin de la balancelle. Attention donc au rembourrage et à la qualité des tissus. Sans négliger pour autant la toiture de la balancelle, qui joue sur son esthétique, mais doit aussi vous protéger du soleil et éventuellement des petites pluies.
Des matériaux choisis dépendront l’esthétique de la balancelle, mais aussi sa longévité et son prix. Vous avez le choix entre :
la balancelle en bois ;
la balancelle en acier ;
la balancelle en aluminium ;
la balancelle en résine tressée ;
la balancelle en PVC.
Le bois est un matériau naturel qui a l'avantage de s'intégrer à tous les environnements. L'acier est une option à moindre coût mais sensible aux rayures. L'aluminium est robuste et design mais affiche un prix plus élevé. Idem pour la résine tressée, qui possède les atouts décoratifs du rotin alliés à la solidité des plastiques résistants. Pour finir le PVC est assez fragile, mais il affiche un petit prix. Vous l'aurez compris, chaque matériau a des avantages et des inconvénients. Regardons tout ça de plus près !
En bois, la balancelle offre un aspect naturel et chaleureux. Vous aurez le choix entre les balancelles en bois européen (pin, chêne, robinier, mélèze, etc.), impérativement traité pour résister à l’humidité, et les balancelles en bois exotique (teck, itauba, eucalyptus, etc.) naturellement imputrescible. Toutes ces essences sont classées sur une échelle de 1 à 5 selon leur résistance à l’humidité, aux insectes ou encore aux champignons, de la moins bonne à la meilleure. Elles doivent régulièrement s’entretenir à l’aide d’un produit adapté à l’essence : cire, huile, lasure ou dégriseur pour le bois exotique.
Notez que la balancelle en bois se suffisant à elle même, elle est rarement fournie avec des coussins. Ce qui ne vous empêchera pas d’en ajouter un si vous souhaitez en accroître le confort.
Les labels FSC (Forest Stewarship Council) garantit que l'essence de bois choisie respecte les procédures garantissant le développement durable des forêts.
Un produit qui porte la marque PEFC s’inscrit dans une démarche responsable de gestion durable de la forêt. Ainsi, il participe à la préservation des forêts. Pour en savoir plus : www.pefc-france.org
En acier, la balancelle se modernise. Qu’elle soit en acier inoxydable ou en acier époxy, c’est-à-dire traité avec une résine du même nom, elle est résistante à la corrosion comme aux UV. Attention cependant à son poids et à sa tendance à chauffer au soleil qui rend les coussins indispensables. Si elle ne demande pas d’entretien particulier, la moindre rayure peut ôter la couche de protection fournie par la résine époxy et la laisser sans défense face à la rouille. Pour y remédier, certaines balancelles sont traitées par cataphorèse, une technique de peinture destinée à accroître leur résistance.
En aluminium, la balancelle offre souvent un design contemporain. Elle est aussi particulièrement résistante aux contraintes climatiques (pluie, chaleur, gel, etc.) et à la corrosion.
Solide, mais légère, la balancelle en aluminium est plus facilement transportable et ne nécessite aucun entretien particulier. Mais tout comme les modèles en acier, elle a tendance à chauffer au soleil.
En résine tressée, également appelée polyrotin ou rotin synthétique, la balancelle bénéficie des atouts d’une matière plastique avec la beauté du rotin tressé. Elle est ainsi légère, imputrescible et résistante aux intempéries. Elle s’entretient très simplement avec un peu d’eau savonneuse. Vérifiez cependant qu’elle a été traitée pour résister aux UV, faute de perdre un peu de ses belles couleurs au fil du temps.
En PVC (polychlorure de vinyle), la balancelle est moins résistante et ne supporte pas de passer l’hiver au jardin. Mais elle est peu onéreuse et facile à entretenir.
Pour plus de résistance et de durabilité, optez pour un modèle traité anti UV. Pensez aussi à mettre votre balancelle PVC à l'abri en cas d'intempéries, et surtout, remisez-la pendant l'hiver.
La toile de toit de la balancelle peut être en résine, qui laisse passer alors la lumière mais pas les UV. Mais aussi en polyester ou texaline (une toile composée de fibres de polyester recouvertes de PVC) qui ne laisse passer ni la lumière, ni les UV, et vous protège également de la pluie légère. Vérifiez le grammage, soit le nombre de grammes au mètre carré (gr/m²) de la toile de balancelle, car c’est lui qui détermine la qualité de la toile, son degré d’imperméabilité et sa durabilité. Plus le grammage est élevé, plus la toile de balancelle est de qualité. Pratique également, le toit orientable qui s’incline en fonction du soleil.
L’assise de la balancelle peut être en lattes bois, en acier ou en nylon.
Hormis pour les modèles en bois, les coussins sont souvent fourni avec la balancelle. Il permet d’améliorer le confort de l’assise et du dossier. Ce coussinage devra de préférence être imperméabilisé et déhoussable, pour un entretien facilité.
Certains modèles de balancelle sont dotés de tablettes au niveau des deux accoudoirs, pratiques pour y poser un livre ou un verre.
Si vous n’utilisez pas votre balancelle durant un certain temps et/ou si vous n’avez pas la possibilité de l’abriter en hiver dans un endroit sec et hors gel, mieux vaut la recouvrir d’une housse de protection, solide, imperméable et adaptée à ses dimensions.
Quant au coussinage, pour en préserver toutes les qualités et la beauté, l’idéal est de le rentrer.
Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
Après avoir travaillé au service de presse de France 2 et de la Cinq, j’ai choisi de laisser parler ma plume en m’orientant vers le journalisme et l’édition. Aussi éclectique dans mes goûts que dans mes écrits, passionnée de décoration et de bricolage comme d’histoire et de sciences, j’écris depuis plus de vingt ans sur ces thématiques. À mon actif : des ouvrages didactiques, romans et nouvelles, et de très nombreux articles brico déco regorgeant de conseils et d’astuces, expérimentés dans la vieille maison que je rénove peu à peu.