Guide écrit par:
Jenny, Rédactrice spécialisée en construction et jardin, Var
Le chauffage au bois est une des manières les plus économiques et écologiques de chauffer son habitation. Cependant, selon l’installation et le type d’équipement, il peut présenter une perte calorifique plus ou moins importante.
Afin de réduire cette déperdition thermique, il est possible d’équiper l’appareil de chauffage d’un récupérateur de chaleur afin de récupérer puis redistribuer l’air chaud produit dans une ou plusieurs pièces de l’habitat. Cette installation efficiente permet de :
améliorer l’efficacité énergétique ;
augmenter la température ;
assurer un meilleur confort thermique ;
diminuer la facture de chauffage.
À noter : le prix de l’installation est fonction de la technologie choisie et de l’appareil de chauffage au bois.
Le choix du récupérateur de chaleur se fait d’abord en fonction du système en place.
Installé sur l’appareil de chauffage, le récupérateur de chaleur puise l’air chaud grâce à un moteur de ventilation dont la position varie selon le dispositif :
dans l’âtre ou sous le foyer pour une cheminée à foyer ouvert ;
dans la hotte ou sur le conduit d’évacuation pour un insert ou un poêle à bois.
Logé dans l’âtre, un moteur récupère l’air chaud et le redistribue à travers deux bouches de soufflage. Ce système limite les pertes calorifiques uniquement à l’échelle de la pièce dans laquelle se trouve la cheminée à foyer ouvert.
Une arrivée d’air est créée sur le côté de la cheminée à foyer ouvert pour que celui-ci soit réchauffé dans une trappe en contact avec le foyer. L’air monté en température est redistribué via des bouches de soufflage sur la hotte. Là encore, seule la pièce où est installée la cheminée bénéficie de l’apport en chaleur.
Une gaine en aluminium puise l’air chaud directement dans la hotte de la cheminée pour l’acheminer vers un groupe de distribution. Grâce à un réseau de gaines, de bouches de soufflage et le système de soufflerie du caisson, l’air chaud puisé est renvoyé dans les pièces de vie.
Le débit en m3/h, la température moyenne des produits de combustion et le nombre de bouches de soufflage constituent les principales caractéristiques du kit de distribution d’air chaud. Ce système est très répandu et économique.
L’air chaud est récupéré depuis le tuyau d’évacuation par un échangeur qui élève sa température. Il est ensuite diffusé dans les pièces de la maison via un groupe de distribution, des gaines isolées et des bouches de soufflage. L'échangeur de chaleur améliore le rendement puisque la température de sortie est plus élevée qu'à son entrée. L’installation est plus coûteuse que celle sans échangeur.
Comme vu plus haut, un récupérateur de chaleur offre de nombreux avantages toutefois, quelques inconvénients sont observés :
le caisson de distribution et les bouches de soufflage peuvent s’avérer bruyants ;
la distance de répartition est limitée à 20 m;
il n’est pas possible de diffuser l’air chaud aux pièces humides (salle de bains ou cuisine fermée) ;
l’installation nécessite des combles ou un faux-plafond.
Pour valoriser cette efficacité énergétique, l’État propose différentes aides financières.
Destiné aux travaux de rénovation écologique, ce dispositif offre à tout occupant la possibilité de déduire de ses impôts un pourcentage (variable en fonction des travaux) des dépenses engendrées.
Accessible aux particuliers soucieux de l’efficacité énergétique de leur logement, elle est calculée en fonction de la zone d’habitation, du type de travaux et d’installation.
Réservées aux propriétaires occupants aux revenus modestes et très modestes, les offres « Habiter mieux agilité » et « Habiter mieux sérénité » peuvent atteindre 50 % HT de la somme totale des travaux.
Avant d’entamer les travaux, renseignez-vous auprès des collectivités locales, centre des impôts, Conseil Régional et fournisseur d’énergie.
À noter, si la plupart des aides sont cumulables, les conditions d’obtention de ces subventions peuvent être très différentes.
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Guide écrit par:
Jenny, Rédactrice spécialisée en construction et jardin, Var
Rédactrice spécialisée dans les thématiques construction, jardin et écologie, j’écris pour des dizaines de magazines Web, des blogs mais aussi des plateformes de bricolage et de jardin et ce depuis plus de 12 ans ! Passionnée des mots mais aussi manuelle, je suis une adepte de la permaculture. Toujours à la recherche d’alternatives écologiques pas chères mêlant ingéniosité et récupération, j’aime trouver des solutions qui n’impactent pas l’environnement et ne font pas de trous dans mon porte-monnaie. Je fais mon jardin, mes conserves, mon savon, et j’ai le projet fou de restaurer une maison de Provence avec des matériaux écologiques et le savoir-faire d’antan. C’est donc tout naturellement et avec plaisir que je vous partagerai mes expériences et mes connaissances.