Guide écrit par:
Sébastien, Rédacteur en chef
391 guides
Une cuisinière à bois se choisit selon différents critères qu’il convient d’évaluer.
La cuisinière à bois, appelée aussi fourneau, s’utilise principalement comme système de chauffage d’appoint et appareil de cuisson. Elle possède sur le dessus des plaques en fonte ou acier qui assurent le rôle de plaques de cuisson, et un four de volume variable selon le modèle. Les cuisinières à bois sont conçues en fonte et en acier émaillé, et sont déclinées sous différents styles. Elles sont généralement choisies pour l’authenticité de la cuisson au bois. Cependant, les cuisinières hydro (avec bouilleur) peuvent assurer la production d’eau chaude sanitaire (ECS) et de chauffage central, et les cuisinières mixtes (compatibles granulés) offrent une gestion automatique programmable et une meilleure autonomie.
On entend par cuisinière classique les cuisinières à bois qui assurent uniquement le rôle de chauffage d’appoint et d’appareil de cuisson. Ce type de cuisinière à bois offre une puissance généralement comprise entre 6 et 12 kW maximum, et ne chauffe que la cuisine où elles sont installées. En effet, leur chaleur est diffusée par convection et rayonnement, ce qui fait que plus on s’éloigne de la cuisinière, moins la sensation de chaleur est présente.
Une cuisinière à bois classique est considérée comme un chauffage d’appoint.
Une cuisinière avec bouilleur est dotée d’un échangeur à eau placé dans la chambre de combustion qui permet de récupérer la chaleur et de la stocker dans un ballon tampon. Celui-ci peut alors alimenter un réseau d’eau chaude sanitaire (ECS) et/ou de chauffage central avec des radiateurs à eau chaude et/ou un plancher chauffant. Les cuisinières avec bouilleur offrent une puissance totale généralement comprise entre 12 et 25 kW. On mentionne puissance totale car il s’agit de la puissance du chauffage (puissance rayonnée) additionnée de la puissance du bouilleur.
L’installation d’une cuisinière avec bouilleur est bien plus complexe et onéreuse que l'installation d’une cuisinière à bois classique.
Une cuisinière mixte est une cuisinière à bois compatible avec la combustion de granulés. Équipée d’un module à granulés d’une capacité d’environ 20 kg situé juste à côté du foyer à bûches, la cuisinière inclut un brûleur à pellets raccordé à la chambre de combustion bois. L’avantage premier d’une cuisinière mixte est le confort de la gestion automatique et programmable apporté par la technologie de la combustion du granulé.
Une cuisinière mixte est programmable et permet un allumage en différé.
Le rendement s'exprime en pourcentage (%) et exprime le rapport entre l'énergie produite et l'énergie consommée. Plus le rendement est élevé, plus la cuisinière est économique car moins elle consomme de combustible pour une même restitution de chaleur.
Le rendement d’une cuisinière classique est généralement compris entre 70 et 80 % voire plus.
Le rendement d’une cuisinière mixte est plus élevé que celui d’une cuisinière à bois et atteint facilement 85 % environ.
Le label Flamme verte 7 étoiles garantit un rendement de 75 % minimum et l’éligibilité aux aides financières de l’Etat. Les cuisinières sont également classées par efficacité énergétique de A++ à G, A++ étant la meilleure classification.
La combustion du bois nécessite un apport en comburant, l’oxygène contenu dans l’air. Selon sa quantité, la combustion est plus ou moins activée.
L’air primaire apporte l’oxygène nécessaire à la combustion par le bas du foyer. Cette arrivée d’air est ouverte à son maximum lors de l’allumage, puis à moitié pendant le fonctionnement. L'air froid ou air primaire a pour but de stimuler les flammes, ce qui contribue à une meilleure combustion du bois.
L’air secondaire est optionnel, et consiste en une arrivée d’air au-dessus de la vitre du foyer. Il permet de réduire les dépôts de suie sur la vitre et une meilleure combustion.
L’air tertiaire consiste à apporter de l’air préchauffé depuis l’arrière de la chambre de combustion. Cet apport d’air chaud assure la combustion des gaz dans le foyer (gaz que dégage le bois lors de sa combustion) ce qui permet d’améliorer le rendement. On parle alors de double combustion, ou de post-combustion.
La taille du foyer définit la longueur des bûches acceptée, et implicitement son autonomie. Selon le modèle, le foyer est capable d’accueillir des bûches de 30 à 60 cm, ce qui représente une autonomie limitée de 4 à 12 heures.
Les cuisinières mixtes sont avantageuses car le brûleur à granulés (système emprunté aux poêles à granulés) est équipé d’un thermostat qui a pour rôle le maintien automatique de la température de consigne. Une fois la température atteinte, le brûleur régule la combustion. L’autonomie de la cuisinière est alors nettement supérieure par rapport à celle d’une cuisinière à bois classique, et peut offrir jusqu’à 24 heures d’autonomie. Autre avantage, la cuisinière peut basculer automatiquement sur la combustion de granulés lorsque la combustion des bûches est terminée.
Outre d’impacter l’autonomie de la cuisinière selon sa taille, le foyer d’une cuisinière peut être composé de fonte ou briques réfractaires. La fonte offre une durabilité bien meilleure comparativement aux briques réfractaires qui quelle que soit leur matière (vermiculite ou chamotte) sont à remplacer dans le temps car sensibles aux chocs.
La grille foyère sert à contrôler la puissance de chauffage de la cuisinière à bois. La grille foyère est facilement ajustable grâce à sa manivelle pour passer d’une position à l’autre sans difficulté. Elle compte deux configurations :
La principale raison pour laquelle choisir une cuisinière à bois est incontestablement la présence d’un four et de plaques de cuisson.
Les plaques de cuisson sont conçues en acier ou en fonte émaillée, et sont généralement présentes sur toute la surface du foyer. Le four offre des dimensions variables selon le modèle qui avoisinent au minimum les 250 x 350 x 450 mm. Il peut inclure un thermomètre, une porte à double vitrage, une grille amovible et réglable sur plusieurs niveaux.
Une cuisinière à bois peut être :
Se reporter obligatoirement aux consignes du fabricant pour les distances de sécurité sur les côtés et l’arrière.
L’évacuation des fumées se fait sur le dessus, le côté, ou l’arrière. Le diamètre de l’évacuation est généralement de 120 mm.
Une cuisinière à bois est un appareil de chauffage lourd. Composée d’acier, d’acier émaillé et de fonte, le poids moyen d’une cuisinière à bois est d’environ 150 kg.
Une cuisinière à bois doit répondre aux normes en vigueur.
Une cuisinière à bois nécessite des chargements réguliers (toutes les heures environ).
Le cendrier est à vider régulièrement, jusqu’à 7 jours pour certains modèles et selon l’utilisation. Il est toutefois conseillé de vider le tiroir à cendres dès lors que la cuisinière est froide.
La vitre se nettoie avec un chiffon doux humidifié, ou du papier journal mouillé avec de la cendre. Une forte présence de suie est signe de mauvaise combustion (apport d’air trop faible, tirage insuffisant, bois humide).
Obligatoire deux fois par an dont un ramonage durant la période de chauffe.
A l'instar de la production d'eau chaude sanitaire, de l'isolation thermique, de la ventilation et d'autres systèmes de chauffage, la cuisinière à bois s'inscrit dans le programme de Rénovation énergétique visant à réduire la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre des bâtiments.
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Sébastien, Rédacteur en chef, 391 guides
A l’issue d’études dans le commerce, j’ai appris par opportunité la profession de charpentier. Noble mais dur métier, les hivers et la pluie m’ont incité à descendre des toits et à pousser les portes d’une quincaillerie où sans grande surprise, je me suis retrouvé quincaillier. Le métier m’a plu et au fil des années, j’ai accumulé les expériences dans plusieurs Grandes Surfaces de Bricolage. Entre deux magasins, je poursuivais mon apprentissage et travaillais en serrurerie, couverture, imprimerie ou dans le secteur industriel pour des sociétés de traitement de surface, de fabrication de vases d’expansion... L’envie de transmettre m’a ensuite conduit à me former au métier d'enseignant de Français Langue Étrangère, puis j’ai commencé d’écrire des articles de voyage, puis de bricolage pour monEchelle.fr. Aujourd’hui Rédacteur en chef de la section Conseil technique de ManoMano, j’ai le plaisir de travailler avec une communauté de vrais experts dont un jardinier hors pairs, un soudeur émérite, un plombier passionné et encore beaucoup d’autres. Restituer un conseil impartial est ce que nous faisons de mieux, et ce que nous continuerons de faire pour vous.
Lors du calcul de la puissance d’une cuisinière à bois, il convient de différencier les cuisinières classiques et les cuisinières avec bouilleur.
Cuisinière classique
Seule la puissance de chauffe est considérée, et celle-ci doit être en relation avec le volume (m3) de la cuisine où est installée la cuisinière.
Cuisinière avec bouilleur
Il est nécessaire de cumuler la puissance de chauffe et la puissance du bouilleur. La puissance de chauffe est relative au volume (m3) de la cuisine où est installée la cuisinière, la puissance du bouilleur au volume total des pièces à chauffer.
Calcul de la puissance
La puissance est la valeur qui permet d’évaluer la capacité de chauffe de la cuisinière. Elle est mesurée en kilowatts (kW), et elle est proportionnelle au volume à chauffer tout en considérant l’isolation thermique du logement. On retient généralement :