Comment débuter en apiculture

Comment débuter en apiculture

Albert, Rédacteur, Isère

Guide écrit par:

Albert, Rédacteur, Isère

L’apiculteur élève des abeilles dans des ruches en vue de récolter du miel. Si l’apiculture relève d’un vrai savoir-faire : choisir et installer les ruches ; acheter un essaim ; nourrir les abeilles…  Avant de faire sa première récolte de miel, il est indispensable de se former à l’art de conduire un rucher.

Caractéristiques importantes

  • Geste écologique
  • Type d'apiculture
  • Choix des équipements
  • Choix de l'emplacement
  • Réglementation
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Devenir apiculteur : un geste citoyen et responsable

Devenir apiculteur : un geste citoyen et responsable

Se lancer dans l’apiculture est actuellement très important du point de vue de la protection de la nature. En effet, les abeilles sont menacées par plusieurs facteurs : pesticides, maladies, parasites… Leur mortalité s’est accentuée ces dernières années et leur population est en diminution constante. Dans ce contexte, devenir apiculteur est un acte citoyen, car en ce faisant, nous contribuons à la survie de cette espèce.

Albert Einstein disait déjà que si les abeilles venaient à disparaître, l’humanité disparaîtrait avec elles. Le rôle des abeilles dans la nature est en effet primordial, grâce à elles, la pollinisation soit la survie des plantes en général et des cultures en particulier, est assurée. Ce rôle pollinisateur est très apprécié dans tous les jardins : la présence d’abeilles favorise substantiellement la fructification des arbres fruitiers.

Néanmoins, avoir des abeilles dans son jardin n’est pas anodin. Il est indispensable que les voisins en soient informés. Pour cela, mettez en avant les avantages de la pollinisation pour leur jardin, pour la nature en général et puis pourquoi pas, faites la promesse d’un pot de miel le moment venu !

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Apiculture

L’apiculture : une activité, une passion et un métier

L’apiculture : une activité, une passion et un métier

Débuter en apiculture implique un investissement personnel et financier. Avant de se lancer, il convient de bien déterminer quel type d’apiculture envisage-t-on de faire, de loisir pour accessoirement produire du miel, comme complément d’activité, c’est-à-dire semi-professionnelle ou comme activité professionnelle principale.

Dans tous les cas il faut prévoir un budget global. Élever des abeilles implique l’achat de ruches, de cadres, de hausses, d’accessoires divers d’apiculture, d’équipements de protection. Dans le cas d’un premier investissement visant à faire l’expérience et d’évoluer progressivement en fonction des résultats, quatre ruches peuvent faire l’affaire. S’il ne s’agit que d’une apiculture de loisir, deux ruches sont suffisantes. Disposer d’une seule ruche est risqué, car en cas de perte, il faut repartir de zéro.

Dans le cadre d’une activité professionnelle ou semi-professionnelle, un nombre plus important de ruches est à prévoir, mais attention, on ne peut pas démarrer cette activité les yeux fermés, un stage d’initiation ou l’intégration dans une association pour se former au métier sont de rigueur, on ne s’improvise pas apiculteur.

Renseignez-vous auprès de votre mairie ou adressez-vous directement aux apiculteurs locaux, ils vous aideront à trouver des formations pour vous initier au métier d’apiculteur.

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équipements de protection

Installation des ruches : choisir l’environnement selon la flore

Installation des ruches : choisir l’environnement selon la flore

Il est indispensable de trouver l’endroit idéal où installer son rucher. Pour l’apiculture de loisir, il peut s’agir de son propre jardin à condition, bien sûr, de tenir ses voisins au courant. Pour ceux qui n’ont pas de jardin, sachez que votre balcon peut aussi accueillir vos ruches ! Dans ce cas certaines obligations doivent être observées : distance de deux mètres de la limite du balcon, disposer d’une clôture, information au voisinage, autorisation du syndic…

Autre élément à tenir en compte est la disponibilité de végétation autour de la ruche. Il faut savoir que les abeilles butineuses ont un rayon d’action de 3 km à la ronde. Il convient de vérifier la présence en nombre conséquent d’arbres et de plantes à fleurs à proximité des ruches.

Lorsque le nombre de ruches est plus important, un emplacement plus riche en fleurs doit être privilégié, il peut s’agir de zones cultivées ou à végétation abondante et diversifiée. Cela implique de s’installer souvent dans des terrains appartenant à des agriculteurs avec leur accord préalable.

Suivant la disponibilité des fleurs l’apiculteur peut être amené à changer ses ruches de lieu. C’est la transhumance. Beaucoup d’apiculteurs utilisent ce mode d’exploitation mais occasionnellement principalement car la transhumance n’est pas sans risques : les abeilles sont forcées de s’adapter en permanence à de lieux inconnus pour elles, ce qui peut les épuiser et diminuer leur rendement.

L’apiculture : disposer des équipements nécessaires

Récolter le miel en 4 étapes

L’apiculteur débutant se retrouve confronté au choix du type de ruche à acquérir : Dadant, Warré, Layens, Langstroth… Il faut savoir qu’en France le modèle le plus répandu est la ruche Dadant. Elle est aussi adaptée à l’apiculteur débutant, cela n’empêche pas de porter son choix sur d’autres modèles, notamment sur celui avec lequel on a été formé en stage d’apiculture.

Autre élément déterminant est le type de ruche utilisé par les apiculteurs locaux. En effet, vous trouverez plus facilement des conseils avisés de la part des apiculteurs expérimentés si vous possédez le même type de ruches qu’eux. D’autre part, sachez que les abeilles ont une capacité d’adaptation extraordinaire et qu’en principe tous les types de ruche peuvent leur convenir, à condition que l’apiculteur sache bien les conduire.

Un autre élément à tenir en compte est l’acquisition de ses abeilles. L’idéal est d’investir dans une colonie d’abeilles fournie par un éleveur professionnel. En effet, le coût de l’acquisition est certes élevé mais vous partez sur de bonnes bases, et disposez d’une traçabilité, indispensable dans le cadre des obligations légales.

Il faut penser à tous les équipements dont tout apiculteur doit disposer : tenue appropriée, hausses, local et matériel d’extraction et d’entretien, caisse à outils, cadres, enfumoir, etc.

Un cadre légal et réglementé

Toute personne disposant d’une ou plusieurs ruches est tenue de faire une déclaration auprès de la mairie. Celle-ci lui attribue un numéro d’immatriculation qui doit être affiché sur les ruches et sur un panneau à proximité.

Si le rucher se trouve dans une propriété entourée par des haies ou de clôtures fermées au-dessus de 2 m de la planche d’envol la plus élevée, et à deux mètres minimum de cette clôture ou haie, le propriétaire est dispensé de cet affichage.

En zone rurale, certaines distances doivent être respectées, notamment par rapport aux lieux publics, voies de circulation et habitations.

Dans tous les cas il faut se renseigner auprès des autorités compétentes avant d’installer son rucher.

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Clôture
 
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Albert, Rédacteur, Isère

Albert, Rédacteur, Isère

Rédacteur spécialisé dans la construction, le bâtiment, l’aménagement extérieur et l’outillage après une carrière sur le terrain, j’ai à mon actif plusieurs années dans la rénovation de logements, la gestion technique de bâtiments et la création d’espaces verts. Attentif aux enjeux liés à la transition énergétique, à l’emploi de techniques respectueuses de l’environnement, aux évolutions de la réglementation, des techniques et des matériaux, je me suis spécialisé au fil des années dans le secteur du BTP. Passionné d’habitat durable, je suis ravi de pouvoir vous apporter des informations utiles et de vous conseiller dans la réalisation de vos travaux et le choix de vos matériels.

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