Guide écrit par:
Pauline, Rédactrice, Essones
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Dans le cadre de la préparation des sols et des murs, le carreleur utilise des produits aux vapeurs chimiques qui peuvent entraîner une irritation des yeux. De même, la coupe du matériel avant la pose de sols et des revêtements muraux dégage des étincelles, de la poussière et des éclats. Le port de lunettes de protection avec bord latéral (NF EN 166) est obligatoire afin de prévenir les accidents au niveau des yeux. Si lorsque le carreleur retire ses lunettes de protection une gêne au niveau des yeux est ressentie, le premier geste est de faire un nettoyage au sérum physiologique sans frotter et d’enchaîner sur un examen clinique.
Bon à savoir : l’employeur est tenu de veiller au bon entretien des appareils utilisés, le carreleur peut signaler un matériel défectueux et demander son changement.
Le carreleur travaille dans un environnement bruyant voire très bruyant et est amené à utiliser des appareils spécifiques comme une scie circulaire, une scie sauteuse, une meuleuse et inévitablement une carrelette. Pour éviter les dommages auditifs sur les différentes parties de l’oreille, notamment la mort des cellules ciliées, le port du casque anti-bruit est obligatoire.
Pour une meilleure protection auditive, le choix d’un dispositif avec atténuation active ou semi-active est vivement recommandé (NF EN 352-4 et NF EN 352-5). Hors utilisation des appareils de découpe du carrelage, le carreleur peut porter des bouchons d’oreille jetables ou réutilisables (NF EN 352-2) ou un serre-tête anti-bruit (NF EN 352-1). Pour une protection optimale, les bouchons d’oreilles moulés sur mesure chez un audioprothésiste garantissent un haut niveau de protection contre le bruit.
Afin de prévenir l’apparition d’une irritation de l’appareil respiratoire du carreleur et les maladies liées à l’inhalation de poussière sur les chantiers, le carreleur doit porter un système de protection couvrant le nez et la bouche. Par exemple, la silice cristalline peut s’introduire dans les voies respiratoires et entraîner des bronchites chroniques voire une silicose qui cause des troubles ventilatoires sévères.
Pour se protéger, le carreleur s’équipe des protections respiratoires suivantes :
Le plus souvent le carreleur travaille en intérieur, son EPI doit privilégier des textiles couvrants mais respirants (norme ISO 13688) pour permettre la thermorégulation pendant l’effort. Travaillant dans des environnements en cours de travaux, des tenues qui protègent contre le froid peuvent être utiles (NF EN 342) ainsi que des vêtements anti-pluie (NF EN 343).
Pour les travaux de découpe ou de préparation qui obligent le carreleur à être dans un environnement hautement chargé en poussière, le port d’une combinaison à capuche jetable (type 5) est parfaitement adapté.
Bon à savoir : les vêtements de travail doivent être lavés séparément des vêtements de la vie quotidienne pour limiter les risques d’exposition aux produits et autres résidus.
Bien que non obligatoires, afin de limiter l’apparition de troubles et traumatismes au niveau des genoux à la suite des trop longues sessions de travails agenouillées, il est vivement conseillé au carreleur le port de genouillères.
Il existe principalement deux types de risques pour un carreleur au niveau des mains :
Pour éviter un accident, le carreleur revêt des gants bien à sa taille quand il travaille. Pour la protection du risque mécanique, les gants de protection doivent porter la NF EN 388, pour la protection chimique qui offre aussi une protection étanche, les gants de travail doivent porter la NF EN 374-1. Tout gant endommagé doit être remplacé pour offrir une protection optimale au carreleur.
L’EPI du carreleur comprend des chaussures de sécurité qui ont pour objectif la protection des pieds en cas de chute d’objet, de chute d’un échafaudage ou de risque de coupure et perforation. Les chaussures de protection du carreleur respectent la norme ISO 20345, comportent un bout renforcé (spécification S) qui n’écrase pas les orteils, et offrent une protection anti-perforation (spécification P).Il est important que le carreleur soit à l’aise dans ses chaussures de travail pour pouvoir passer de longs moments au sol en position à genoux ou accroupie. Pour ce faire, mieux vaut opter pour un modèle avec une semelle molle qui n’empêche pas le pied d’être flexible dans la chaussure.
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Pauline, Rédactrice, Essones, 168 guides
Bricoleuse le week-end et éducateur canin du lundi au vendredi, j’aime apprendre, comprendre et faire comprendre à qui a deux jambes ou quatre pattes ! Bricoleuse passionnée, j’ai grandi au doux son de la ponceuse et du marteau le week-end. Aussi manuelle que cérébrale (oui, c’est possible !), j’ai appris les rudiments du bricolage, de la déco et de la customisation de meubles par passion. L’esprit récup’ et DIY est un véritable mode de vie qui m’a permis d’apprendre comment utiliser nombre d’outils. Éducateur canin comportementaliste de métier, amoureuse des chiens et des chats depuis toujours, je délivre à présent des conseils pour bien vivre avec nos compagnons à poils et mieux les comprendre. Mon objectif ? Bien orienter les propriétaires d’animaux dans leur équipement et dans leurs activités avec leurs poilus ! Les présentations faites, je ferai de mon mieux pour vous aiguiller dans vos choix !
Prévention des risques de choc à la tête et de traumatisme crânien chez le carreleur
Le port du casque NF EN 397/A1 protège la tête du carreleur de possibles chutes de matériel ou de chocs sur la zone de travail. Le carreleur-céramiste travaille au sol mais le chantier peut nécessiter la réalisation de carrelage en hauteur comme dans une salle de bains ou une cuisine de restauration collective. Cet expert de la céramique peut alors travailler hors sol (escabeau, marchepied, échafaudage), ce qui l’expose à un risque de chute plus ou moins élevé en fonction du chantier. Le casque a pour objectif la protection du crâne en cas de chute au sol. Le carreleur peut s’assurer lui-même, avant l’utilisation des moyens mis à sa disposition, du bon état de l’escabeau, de l’échafaudage ou de la plateforme individuelle. Toutefois, la responsabilité de la viabilité des équipements pour le travail du carreleur incombe à l’employeur. Ce dernier est d’ailleurs tenu de former ses employés au montage et démontage de l’échafaudage s’il y a lieu.
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