Guide écrit par:
Pauline, Rédactrice, Essones
168 guides
Sur les chantiers, le peintre doit porter un casque de protection (NF EN 397/A1) pour se protéger des risques de choc à la tête. Des objets peuvent tomber des étages supérieurs, il peut aussi chuter ou bien se cogner sur un échafaudage. Il faut bien vérifier l’état du casque et respecter la durée de vie de la protection (jusqu’à 5 ans).
Le casque de chantier du peintre doit être porté correctement enfoncé sur le crâne voire attaché au menton à l’aide de la bride jugulaire. En cas de coup de chaud, le peintre doit sortir du chantier pour retirer le casque. Selon les préférences du peintre, le modèle peut comporter une visière amovible pour la protection contre les projections diverses.
Le travail du peintre se compose de différentes phases comme le lessivage, le ponçage et la peinture. Il peut aussi manipuler des produits, notamment des solvants chimiques, dans le cadre du nettoyage des surfaces ou bien du dosage ou de la dilution de la peinture. Ses yeux sont régulièrement exposés à des menaces sous la forme de poussières, de gouttelettes ou de vapeurs potentiellement dangereuses et irritantes. Il peut choisir entre 2 formes de protections des yeux :
Avec le temps, le peintre peut s’habituer aux bruits forts, mais c’est une erreur ! L’environnement de travail bruyant constitue un risque de vieillissement précoce de l’audition et peut entraîner des traumatismes sonores irréversibles (perte auditive). Comme pour les autres corps de métier, plusieurs formes de protections auditives sont possibles selon les préférences du peintre :
Le peintre est quotidiennement exposé aux poussières de plâtre lors de la préparation des supports et aux composés organiques volatiles (COV) contenu dans les peintures (glycérophtaliques, acryliques, alkydes, solvants). Se préserver de leur exposition est indispensable d’autant plus que le risque cancérogène est avéré pour certains (formaldéhyde par exemple).
Le peintre peut aussi travailler sur les façades des bâtiments ou au niveau des bas de pente des toitures (planches de rive, débords de toit). Selon les parties à travailler et à peindre, il peut sortir de l’échafaudage mis en place pour l’ensemble des travailleurs au profit d’un équipement de protection individuelle reposant sur le port d’un harnais complet. Le harnais fait partie d'un ensemble de protection anti-chute nécessitant impérativement trois équipements supplémentaires :
Sur les chantiers de particuliers, le peintre porte souvent de vieux vêtements de type jeans et tee-shirt. Dans le cadre d’un chantier qui respecte les normes et les conditions de travail de la profession, les vêtements de travail du peintre ont de multiples fonctions et doivent toujours être adaptés aux conditions météorologiques. La tenue de travail du peintre répond aux exigences suivantes :
Bon à savoir : les vêtements de travail du peintre doivent être lavés séparément des autres vêtements.
Bon nombre de peintres n’aiment pas porter des gants, en particulier pour ouvrir les pots de peinture, à cause du système d’ouverture. Bien souvent, c’est en soulevant les clips métalliques qu’une blessure au doigt arrive contre une partie coupante ! Il faut donc préférer l’utilisation d’un gant de protection pour l’ouverture d’un pot de sous-couche ou de peinture et utiliser un couteau américain. Les gants ont aussi pour objectif de protéger la peau des mains des attaques des produits chimiques ou des nettoyages agressifs quotidiens qui abiment la peau.
Le peintre alterne entre deux types de gants de protection :
En atelier ou sur un chantier, le peintre s’expose à des risques d’écrasement par des chutes d’objets divers, mais aussi à des risques d’accidents par perforation. Quels impératifs doivent remplir les chaussures de sécurité du peintre ?
Selon les conditions de travail sur le chantier, le port de chaussures de travail avec une adhérence particulièrement élevée peut être requis (norme additionnelle SRC pour la semelle antidérapante).
Guide écrit par:
Pauline, Rédactrice, Essones, 168 guides
Bricoleuse le week-end et éducateur canin du lundi au vendredi, j’aime apprendre, comprendre et faire comprendre à qui a deux jambes ou quatre pattes ! Bricoleuse passionnée, j’ai grandi au doux son de la ponceuse et du marteau le week-end. Aussi manuelle que cérébrale (oui, c’est possible !), j’ai appris les rudiments du bricolage, de la déco et de la customisation de meubles par passion. L’esprit récup’ et DIY est un véritable mode de vie qui m’a permis d’apprendre comment utiliser nombre d’outils. Éducateur canin comportementaliste de métier, amoureuse des chiens et des chats depuis toujours, je délivre à présent des conseils pour bien vivre avec nos compagnons à poils et mieux les comprendre. Mon objectif ? Bien orienter les propriétaires d’animaux dans leur équipement et dans leurs activités avec leurs poilus ! Les présentations faites, je ferai de mon mieux pour vous aiguiller dans vos choix !