Guide écrit par:
Pauline, Rédactrice, Essones
Le casque de sécurité ou la casquette de sécurité limite le risque d’accident sérieux ou léger résultant de la chute d’objets ou des chocs sur le chantier du plaquiste. Le danger peut autant se présenter lors d’un travail au sol qu’en hauteur sur un échafaudage (poutre métallique, déplacement d’une cloison, etc.). On compte deux protections de la tête :
casque de chantier NF EN 397/A1 ;
casquette de chantier NF EN 812/A1 (elle protège des chocs à la tête, non des chutes).
L’objectif est d’empêcher le contact de l’œil des projections de particules de matériaux et des poussières en suspension sur le chantier. Les différentes solutions pour protéger l’organe de la vue pour la profession du plaquiste sont principalement les suivantes :
lunettes de protection ou sur-lunettes avec une protection latérale normée NF EN 166 ;
masque de protection NF EN 166.
Le port d’une protection au niveau des yeux permet au travailleur d’avoir une bonne visibilité. Il préserve ainsi l’organe de la vue de l’ensemble des altérations possibles résultant des résidus physiques, voire de la lumière laser.
Bon à savoir, en cas de pénétration de poussière au niveau de l’œil, il est conseillé de rincer l’œil au sérum physiologique immédiatement sans frotter ni gratter, et de consulter immédiatement un médecin.
Les différentes façons de prévenir les accidents auditifs misent sur la protection de l’oreille du bruit ambiant sur chantier et des bruits intenses liés à l’utilisation de machines. Le plaquiste peut choisir entre 3 dispositifs de protection auditive :
bouchons d’oreilles réutilisables ou jetables norme NF EN 352-2 ;
casque antibruit ou serre-tête norme NF EN 352-1 ;
casque antibruit équipé de la fonctionnalité atténuation active NF EN352-4 avec production d’ondes sonores.
Les protections auditives de chantier réalisées sur mesure par un spécialiste de l’audition offrent une meilleure protection, pensez-y !
Porter un dispositif de protection au niveau du nez et de la bouche empêche les troubles respiratoires ponctuels et le développement de maladies respiratoires causés par les poussières et le sel de bore. Le plaquiste est exposé le plus clair de son temps à un univers chargé en poussières issues du plâtre et des différents isolants. En fonction des produits qu’il utilise et des résidus en suspension dans l’air, il faut adapter la protection des voies respiratoires :
masque de type P2 (existe en version jetable ou réutilisable) : efficace contre les poussières de plâtre et les poussières d’isolants (non adapté à la ouate de cellulose) ;
masque à ventilation assistée TH2P ou TM2P : protège de la ouate de cellulose qui entraîne un risque de silicose.
Le deuxième type de masque est relié à une machine qui permet d’assainir l’air, geste obligatoire pour ne pas développer de pathologies sérieuses au niveau du système respiratoire (cancer, bronchite chronique, etc.).
Les vêtements de travail du plaquiste sont conçus pour offrir de bonnes conditions de travail d’une part, mais également le protéger des risques du métier. Certaines tenues vont protéger l’ensemble du corps de l’émission massive de poussière comme les combinaisons jetables. D’autres vont aider à tenir des positions de travail difficiles comme la station à genoux prolongée (pantalons à genouillères renforcées).
Les vêtements de travail des métiers du plâtre doivent respecter le processus de régulation thermique du corps en étant conçus avec des matières qui laissent passer l’air (norme ISO 13688). Contre le froid, ils doivent afficher la norme NF EN 342.
Selon la CNAM, environ 20 % des accidents du travail des plâtriers plaquistes sont causés par des chutes de hauteur. Quand cela est nécessaire, il est donc capital de protéger le plaquiste avec un équipement de protection personnalisé comprenant :
harnais complet (NF EN 361) ;
point d’ancrage simple ou double, horizontal ou vertical (NF EN 795) ;
longe qui absorbe les chocs (NF EN 355) ou à enrouleur (NF EN 360) ;
mousquetons ou connecteurs (NF EN 362).
Avec le port de gants de travail, la peau, les doigts, la paume de la main sont moins soumis aux risques de coupures ou d’écrasement. En 2016, 28 % des blessures chez le plaquiste concernaient les mains selon la CNAM.
gants de travail contre le risque mécanique NF EN 388 ;
gants de travail contre le risque chimique NF EN 374-1 (offrent une étanchéité parfaite contre les produits chimiques).
La garantie de la protection des mains du plaquiste dépend de l’état d’usure de l’équipement. Avant chaque manipulation dangereuse, le professionnel doit vérifier le bon état de ses gants de protection.
Les chaussures de protection du plaquiste remplissent une double mission : elles évitent les accidents par perforation ou écrasement et elles offrent un confort de travail pour le pied.
Quelles sont les normes et caractéristiques de la chaussure de sécurité du plaquiste ?
Spécification S (chaussure avec un embout de protection du bout du pied).
Spécification P (confection anti perforation).
EN ISO 20345 à adapter selon l’environnement (normes S1 et S1P pour environnement sec).
Le plaquiste doit essayer les chaussures de chantier en situation réelle pour se garantir une bonne position du pied dans la chaussure et s’assurer de la flexibilité de la semelle. Il peut choisir une tige haute ou basse selon ses préférences.
Ce bonus complète l’équipement de base. Dans le cadre d’un chantier, une personne habilitée peut avoir plusieurs fonctions. En cas d’opération de mesurage ou de consignation, il y a 3 équipements obligatoires à avoir sur soi :
écran facial : protège des projections norme EN 166B ;
gants isolants classe 0 à 3 répondant à la norme EN 60 903 ;
VAT : le vérificateur d’absence de tension est un appareil qui mesure la présence de courant électrique.
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Guide écrit par:
Pauline, Rédactrice, Essones
Bricoleuse le week-end et éducateur canin du lundi au vendredi, j’aime apprendre, comprendre et faire comprendre à qui a deux jambes ou quatre pattes ! Bricoleuse passionnée, j’ai grandi au doux son de la ponceuse et du marteau le week-end. Aussi manuelle que cérébrale (oui, c’est possible !), j’ai appris les rudiments du bricolage, de la déco et de la customisation de meubles par passion. L’esprit récup’ et DIY est un véritable mode de vie qui m’a permis d’apprendre comment utiliser nombre d’outils. Éducateur canin comportementaliste de métier, amoureuse des chiens et des chats depuis toujours, je délivre à présent des conseils pour bien vivre avec nos compagnons à poils et mieux les comprendre. Mon objectif ? Bien orienter les propriétaires d’animaux dans leur équipement et dans leurs activités avec leurs poilus ! Les présentations faites, je ferai de mon mieux pour vous aiguiller dans vos choix !