Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
Les parpaings sont des blocs de béton ou de ciment, recouverts d’un crépi ou d’un enduit. Si les parpaings sont particulièrement appréciés des maçons, amateurs comme professionnels, pour la construction de murs, porteurs ou non porteurs, c’est parce qu’ils sont légers, faciles et rapides à mettre en œuvre, tout en restant peu onéreux.
Imperméables et ignifuges, résistants à l’usure, les parpaings n’offrent par contre qu’une faible isolation thermique et phonique, c’est pourquoi certains intègrent un isolant.
Pour votre mur, vous choisirez parmi différents grands types de parpaings en fonction de leur utilisation et emplacement.
Parpaing creux | Parpaing plein | Parpaing d’angle | Parpaing linteau ou parpaing en U | Parpaing à brancher ou parpaing en H | Parpaing de jambage |
C’est le plus courant et le moins cher, utilisé pour construire des murs simples. | En raison de sa densité, il est à préférer pour construire des soubassements ou de petits murs de soutènement. | Il est doté d’un trou destiné à recevoir le chaînage vertical d’un mur. | Il est utilisé pour réaliser un linteau ou le chaînage horizontal d’un bâtiment. | Muni d’alvéoles dans lesquelles on coule du béton, il est parfait pour un mur de soutènement. | Il destiné, entre autres, aux encadrements de porte ou de fenêtre. |
Délimiter l’emplacement du futur mur en parpaing
Poser la première rangée de parpaing
Découper les blocs de parpaing
Monter les autres rangées de parpaing
Nettoyez l’emplacement du futur mur, au sol comme au mur. Puis, à l’aide d’une règle de maçon, ou d’un cordeau à poudre, identifiez au sol l’implantation du futur mur.
Vérifiez bien l’horizontalité de votre tracé et reportez-y à les dimensions des parpaings : largeur et longueur, sans oublier d’y ajouter l’épaisseur des joints.
Si votre mur n’est pas destiné à être continu, la pose d’un profilé vous permettra de fixer le cordeau et de tracer les hauteurs d’assises.
Utilisez un niveau à bulles pour vérifier l’aplomb, c’est-à-dire la verticalité, du profilé.
Tracez cette fois sur le mur d’appui un trait vertical identifiant l’emplacement du futur mur.
Aidez-vous d’un niveau à bulle pour en vérifier par la parfaite verticalité.
Reportez le trait de niveau du mur d’appui sur le profilé à l’aide de la règle de maçon.
Utilisez le niveau à bulles pour vérifier sa parfaite horizontalité. Si votre futur mur est destiné à être continu, reportez ce trait de niveau sur l’autre mur d’appui.
À partir du trait de niveau, reportez sur le profilé (ou l’autre mur d’appui) la hauteur des parpaings, sans oublier d’y ajouter l’épaisseur des joints.
Étalez une couche de mortier assez épaisse (1 à 3 cm) pour poser le premier parpaing sur l’alignement du mur.
Attention à ne pas effacer le trait d’implantation tracé au sol.
Posez le premier parpaing en vérifiant soigneusement son horizontalité à l’aide du niveau à bulles. Si ce premier parpaing n’est pas parfaitement horizontal et parallèle au trait d’implantation, c’est l’ensemble du futur mur qui présentera ensuite le même défaut !
Étalez à la truelle une couche de mortier tout au long du trait d’implantation, puis posez un second parpaing à l’autre extrémité en vérifiant soigneusement son aplomb.
Aidez-vous du trait préalablement tracé sur le profilé (ou l’autre mur d’appui). Ces deux parpaings placés à chaque extrémité serviront de référence pour l’ensemble du mur.
Tirez le cordeau entre les parpaings extrêmes en vous aidant du blochet.
Posez les parpaings intermédiaires en alignement du cordeau et en veillant à conserver quelques millimètres de distance entre celui-ci et les parpaings.
Fixé sur le profilé, le blochet prend la forme d’une petite pièce de bois en forme de L servant d’ancrage au cordeau.
Arasez les joints horizontaux à l'aide de la truelle en veillant à ne laisser aucune coulure de mortier.
Remplissez de mortier les vides de rupture de joint à l’aide de la truelle et de la taloche, cette dernière évitant toute coulure. Les joints doivent être le plus réguliers possible, particulièrement s’ils doivent rester apparents.
Tracez un trait pour délimiter la partie de parpaing à découper.
Rainurez à l’aide d’une pointe de l’arrache clou du marteau de maçon, ou du martelet, l’ensemble du tracé : dessus, dessous et sur les côtés du parpaing.
Utilisez la massette pour frapper d’un coup sec sur cette rainure peu profonde : le parpaing cassera facilement sur toute sa largeur.
Les autres rangées de parpaings se posent de la même façon que la première, mais en veillant à décaler d’une rangée sur l’autre l’alignement des parpaings.
Pensez également à vérifier systématiquement l’aplomb et l’horizontalité des parpaings à l’aide du fil à plomb et du niveau à bulle. Ainsi que leur alignement à l’aide du cordeau, qui sera ainsi monté à chaque nouvelle ligne de parpaings.
Savoir préparer du mortier
Savoir prendre une mesure
Savoir vérifier un niveau et un aplomb
Utiliser différents outils type truelle, taloche, massette, martelet, etc.
Réaliser des joints
Travailler en position accroupie
Être en bonne forme physique
1 journée
1 à 2 personnes (s’il y a beaucoup de découpages de parpaing à prévoir)
Cette liste est non exhaustive, les équipements de protection individuelle sont à adapter à chaque situation de travail.
Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
Après avoir travaillé au service de presse de France 2 et de la Cinq, j’ai choisi de laisser parler ma plume en m’orientant vers le journalisme et l’édition. Aussi éclectique dans mes goûts que dans mes écrits, passionnée de décoration et de bricolage comme d’histoire et de sciences, j’écris depuis plus de vingt ans sur ces thématiques. À mon actif : des ouvrages didactiques, romans et nouvelles, et de très nombreux articles brico déco regorgeant de conseils et d’astuces, expérimentés dans la vieille maison que je rénove peu à peu.