Guide écrit par:
Didier, Responsable technique, Savoie
A cette étape, vous ne possédez pas votre portail et vous cherchez les bonnes solutions pour sa mise en œuvre. Poser à plat ses idées peut faire la différence sinon vous serez confronté à un choix de motorisation qui peut s’avérer incompatible avec votre conception de portail. Par exemple, vous avez choisi un portail très léger en PVC mais celui-ci ne permet pas une fixation résistante à la motorisation ou alors vous avez oublié de passer les bons fourreaux pour alimenter votre kit de motorisation. Pour ne pas vous retrouver dans cette situation, prenez les 7 précautions suivantes :
Choisissez un portail répondant à votre besoin, un modèle coulissant est plus résistant qu’un à battant. Interrogez-vous également sur la cadence, la vitesse et quels sont les moyens de commande à distance.
Vérifiez les mesures de votre entrée pour votre portail.
Si vous voulez une motorisation discrète, pensez à une motorisation enterrée ou semi-enterrée.
Estimez les travaux de maçonnerie et d’électricité pour sa mise en place.
Appréciez la mise en œuvre de la motorisation.
Envisagez les évolutions comme un visiophone, une batterie de secours etc.
Respectez la réglementation en vigueur.
Davantage utilisée pour des Etablissements Recevant du Public, des entreprises ou encore des parking en copropriété, la barrière levante est utilisée pour des fréquences de passage soutenues. Elle doit être rapide, fiable et fonctionne avec différents organes : cellules photoélectriques, boucles magnétique de détection au sol, radar de détection etc. La barrière levante demande une maintenance délicate.
Les vantaux sont les battants de votre ouverture et deux systèmes de motorisation ouvrent le portail à battant automatiquement.
Discrète, compacte, généralement plus lente mais coupleuse, la motorisation à vérins s’adapte à des portails lourds. Sa mise en œuvre peut être effectuée sur mur ou poteau dans le prolongement du portail ou bien sur mur perpendiculaire au portail. Ce mode de motorisation nécessite des fixations solides car la traction s’effectue en direction des paumelles - fixation et pivot du portail.
Plus imposante et plus rapide, ce dispositif s’adapte sur n’importe quel portail. Son mode de traction respecte la course des vantaux et sollicite moins les fixations. Elle convient à des portails moyens à lourds et se fixe dans les mêmes conditions que précédemment.
Dans ces deux cas, l’installation de ces systèmes reste accessible à tout bricoleur. Pour faciliter votre choix, les critères à retenir sont les suivants :
le sens d’ouverture - vers l’intérieur ou l’extérieur ;
le poids du portail et sa longueur - c’est le point le plus important pour dimensionner votre puissance moteur ;
la robustesse du portail - sa conception peut-elle supporter une motorisation ?
la cadence soit le nombre de cycles par jour ;
la vitesse d’ouverture est relative à votre patience ;
l’alimentation électrique, soit 230 V avec une alimentation à prévoir, ou un kit solaire rechargeant une batterie ;
les moyens de commande d’ouverture - télécommande à distance, boitier codé, à clé, à badge.
Gardez à l’esprit qu’un vérin convient aux espaces confinés et aux portails lourds, la motorisation à bras convient au reste des applications. Restez vigilant aux instructions d’installation du fabricant car selon les équipements, certaines côtes sont à respecter scrupuleusement pour le bon fonctionnement du système.
Le portail coulissant est généralement installé dans le but de le motoriser mais comme vous avez procédé en deux temps, à vous d’installer une motorisation. En complément des informations précédentes, notez les précisions suivantes :
vérifiez bien que l’automatisme prend en compte la longueur de votre portail si celui-ci est long bien que les régulations soient complètes ;
une fonction « ouverture piéton » peut être un plus afin d’éviter une ouverture totale ;
la transmission effectuée par crémaillère doit retenir toute votre attention. Différentes conceptions vous permettent de la fixer sur tout support. Celle-ci demande un graissage si votre engrenage moteur est métallique. Conseils : un engrenage nylon ou équivalent peut vous éviter un graissage fastidieux si votre portail n’est pas trop lourd et une transmission plastique/métal réduit le bruit ;
un rail triangulaire est robuste et ne retient aucunes aspérités en surface,
une forme ronde est tout aussi intéressante mais dépassera plus du sol,
la forme carrée est à mon avis à proscrire étant donné que l’eau de pluie, la neige, la glace, les feuilles et la poussière subsistent dessus.
le bloc moteur doit rester rigide tout en gardant une certaine souplesse pour absorber les obstacles qui peuvent survenir sur la trajectoire du portail. C’est pourquoi la forme de votre rail est importante :
Retenez qu’un bon rail de guidage garantit un bon fonctionnement de votre motorisation.
Ne vous inquiétez pas inutilement, les moteurs doivent disposer d’un système de débrayage permettant la désolidarisation entre la transmission et le moteur, libérant ainsi votre portail pour une manœuvre manuelle. Vous ne resterez pas dehors !
Un système 230 V ne sera plus fonctionnel en cas de coupure réseau. Vous serez dans l’obligation de débrayer votre système pour pourvoir ouvrir votre portail à la main. Cependant il est plus simple à installer.
Un système basse tension 12 ou 24 V peut garantir un fonctionnement avec une batterie de secours maintenue chargée. Un chargeur 230 V ou solaire peut assurer la régulation de charge pour garantir le fonctionnement du portail. L’installation d’une batterie de secours peut être aussi un investissement à postériori mais dans ce cas, vous comprenez bien que ce choix doit se faire lors de l’achat !
En cas de coupure, à vous de définir si vous souhaitez ouvrir votre portail manuellement ou grâce à une alimentation de secours.
L’installation d’une motorisation de portail exige certaines précautions car vous transformez un portail à action manuelle en un système automatisé et ça change tout en termes de sécurité. Un portail motorisé doit répondre à la norme NF EN 13241-1. Voici quelques conseils à retenir et qui vous éviteront de mauvaises surprises !
Avant d’investir, vérifiez que votre pilier ou mur est en capacité d’accueillir vos scellements ! Dans le doute, des supports adaptés corrigent ce problème.
Positionnez virtuellement vos butées d’arrêt ou sabots afin de garantir la fonction de ces éléments de sécurité. Il peut arriver de revoir sa copie à cause de ces détails comme pour le cas d’une sortie en plan incliné.
Sachez où vous procurer des pièces détachées rapidement sans que votre portail reste ouvert des lustres.
L’éclairage de la zone est obligatoire en cas d’ouverture automatique.
Si vous n’avez pas de visibilité pour sortir, pensez au petit miroir bien pratique !
L’arrêt d’ouverture en cas d’obstacle est normalisé par la norme NFP 25-362.
Vos enfants sont absolument sensibilisés sur le fait qu’il est interdit de s’approcher du portail lorsqu’il est en mouvement !
Jugez la qualité du matériel. Un ballon est si vite arrivé dans le boitier d’une cellule !
Les fabricants doivent vous livrer un équipement conforme, et pour cela vous pouvez trouver :
un clignotant de signalisation qui doit avertir un mouvement d’automatisme imminent quel que soit le côté. L’éclairage est un plus pour donner de la visibilité à la zone en mouvement ;
des photocellules pour couper la motorisation si une personne est dans une zone à risque. De la même façon, un radar peut détecter un volume qui correspond au champ de mouvement ;
des palpeurs de détection de choc frontal ;
des capteurs informatifs d’arrêt en fin de course. Sachez qu’une fonction « auto apprentissage » permet à certains automatismes de mémoriser la première manœuvre afin de prendre en compte la position ouverte et fermée du portail.
Définissez bien l’usage de votre motorisation ainsi que toutes les possibilités de commande qui s’offrent à vous.
Une motorisation bien choisie vous apportera le service du portier pratique et sûr !
Si vous vivez dans une région venteuse, prévoyez une motorisation puissante surtout si vos vantaux sont pleins et exposés aux vent.
Guide écrit par:
Didier, Responsable technique, Savoie
Technicien puis rapidement Responsable technique, je me suis investi pendant dix ans à améliorer des services maintenance. Pendant huit ans, je me suis perfectionné dans les méthodes et la gestion de la sous-traitance. Aujourd’hui, je poursuis ma carrière dans les projets tout en restant un Polyvalent technique. Le bricolage : j’adore ! J’aime avoir les bons outils. Le travail précis me passionne, j’aime le bois, le métal et je n’hésite pas à fabriquer lorsque ça n’existe pas. La chambre de ma fille en est un exemple, son lit est encastré sous son bureau ! La famille, et les voisins d’ailleurs, n’hésitent pas à me solliciter pour un conseil ou un dépannage. Mon expérience en rénovation maison conjuguée à ma connaissance des différents corps de métier du bâtiment me permet de vous conseiller, avec plaisir, dans le choix de vos outils !