Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
Le choix de la motorisation dépend principalement du mode d’ouverture de votre porte de garage, sachant que seules certaines portes de garage pliantes ne peuvent pas être motorisées. Ensuite, les configurations de motorisation sont différentes car fonction du type d’ouverture si bien que pour :
une porte de garage battante, composée donc de deux battants s’ouvrant sur l’extérieur, seule une motorisation à bras est envisageable. À l’exception cependant de certains modèles en bois, parfois trop lourds ;
une porte de garage basculante, dont le panneau s’ouvre en basculant vers le haut et l’intérieur pour venir se loger au niveau du plafond, vous aurez le choix entre une motorisation à chaîne ou à courroie (à privilégier pour les portes de garage lourdes) ou encore une motorisation à crémaillère ;
une porte de garage sectionnelle, constituée de plusieurs panneaux qui s’articulent entre eux, prévoyez une motorisation à chaîne ou à courroie, ou une motorisation à crémaillère ;
une porte de garage à enroulement, dont les lames s’enroulent dans un coffre, c’est une motorisation tubulaire axiale qu’il vous faudra choisir ;
une porte de garage coulissante enfin, composée de panneaux verticaux coulissant le long du mur, optez pour une motorisation à crémaillère.
Plusieurs conditions doivent également être réunies pour pouvoir installer une motorisation sur une porte de garage existante. Celle-ci doit bien sûr être en parfait état de fonctionnement et être correctement équilibrée.
Une arrivée électrique doit être située à proximité, sauf si vous optez pour une alimentation solaire. La ligne électrique doit être exclusivement réservée à la motorisation et dotée d’une protection constituée d’un fusible ou disjoncteur 10 ampères (A), ainsi que d’un interrupteur différentiel 30 mA.
Vérifiez également qu’il vous est possible d’installer un feu orange, obligatoire et visible depuis l’extérieur pour signaler l’ouverture de la porte si celle-ci s’ouvre sur la voie publique.
Quant à la puissance de motorisation, elle doit être adaptée au gabarit de la porte : poids, largeur et hauteur de la porte et hauteur du linteau.
Il existe cinq grands types de motorisation de garage, à choisir en fonction du type de porte, mais aussi des conditions d’implantation. Toutes sont équipées d’un débrayage manuel en cas de panne d’électricité.
Le moteur, fixé au plafond du garage, entraîne une chaîne constituée de maillons métalliques reliés entre eux par des axes, à la façon d’une chaîne de vélo. La motorisation à chaîne permet d’ouvrir ou de fermer la porte par la force de traction exercée par un chariot glissant sur un rail. Cette motorisation est compatible avec les portes de garage basculantes et sectionnelles (latérale ou au plafond), dont la surface n’excède pas 8 m2 et un poids de 60 kg.
Ce type de motorisation de garage repose sur le même principe que la motorisation à chaîne, celle-ci étant remplacée par un ruban élastomère. Offrant une résistance supérieure à la chaîne, la motorisation à courroie permet d’ouvrir et de fermer des portes de garage basculantes et sectionnelles d’une surface plus grande (jusqu’à 10 m2) et plus lourdes (jusqu’à 80 kg). En outre, elle est relativement silencieuse.
Avec la motorisation à crémaillère, c’est le moteur lui-même qui se déplace sur un rail fixé au plafond ou sur un mur pour ouvrir et fermer la porte. Ce type de motorisation, assez silencieux, convient aux portes basculantes, sectionnelles et coulissantes.
Dans ce type de motorisation, le moteur est logé dans un cylindre, placé au-dessus de la porte de garage, et autour duquel elle vient s’enrouler sur elle-même, à la façon d’un volet roulant. La motorisation tubulaire axiale n’est compatible qu’avec une porte de garage à enroulement. Si le moteur reste silencieux, c’est la porte elle-même qui peut être bruyante lorsqu’elle s’enroule et se déroule.
Dans la motorisation à bras, le moteur commande deux bras articulés qui entraînent l’ouverture des deux battants, reproduisant l’action d’une ouverture manuelle. La motorisation à bras n’est compatible qu’avec une porte de garage battante.
Certains sont indispensables, d’autres sont un vrai plus en termes de sécurité et de confort.
Les détecteurs d’obstacle, obligatoires pour détecter la présence d’éventuels obstacles. Ils arrêtent alors l’ouverture ou la fermeture de la porte de garage.
Le bouton poussoir intérieur pour commander l’ouverture et la fermeture de la porte.
Le boîtier extérieur, à clé ou à code, permettant l’ouverture et la fermeture de la porte.
La télécommande pour activer la motorisation à distance + le récepteur pour recevoir le signal et commander l’ouverture et la fermeture de la porte de garage + éventuellement une antenne pour augmenter la portée de la télécommande.
Le feu orange.
Le miroir, pratique dans le cas où la visibilité est mauvaise à la sortie du garage.
Le kit d’alimentation solaire pour se dispenser d’une alimentation électrique.
Si vous souhaitez conserver votre porte de garage, vous achèterez tous les accessoires de motorisation indépendamment, généralement vendus sous forme de kit.
Si vous souhaitez acheter une nouvelle porte de garage, motorisation comprise, vous êtes sûr que cette dernière est parfaitement compatible.
Un entretien régulier (environ deux fois par an) est garant du bon fonctionnement et de la durabilité de votre motorisation de garage.
Les rails, pentures, roulettes, ressorts.... doivent être lubrifiés, ainsi généralement que le moteur. Dans tous les cas, référez vous aux indications du fabricant.
Pensez également à lubrifier les éléments mécaniques de la porte de garage elle-même, faute de courir le risque de fatiguer le moteur si son mouvement est entravé.
Vérifiez également régulièrement le bon fonctionnement des détecteurs d’obstacle.
Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
Après avoir travaillé au service de presse de France 2 et de la Cinq, j’ai choisi de laisser parler ma plume en m’orientant vers le journalisme et l’édition. Aussi éclectique dans mes goûts que dans mes écrits, passionnée de décoration et de bricolage comme d’histoire et de sciences, j’écris depuis plus de vingt ans sur ces thématiques. À mon actif : des ouvrages didactiques, romans et nouvelles, et de très nombreux articles brico déco regorgeant de conseils et d’astuces, expérimentés dans la vieille maison que je rénove peu à peu.