Guide écrit par:
Albert, Rédacteur, Isère
Le chauffage représente à lui seul près de 70% de la facture énergétique des français, si on ajoute à ce chiffre la production d’eau chaude sanitaire (ECS), qui est de l’ordre de 10%, on arrive à quasiment 80% de la dépense totale !
Ces chiffres parlant d’eux-mêmes, il est évident que la possibilité de réaliser des économies sur le chauffage est une des priorités des ménages.
Pour réduire la dépense énergétique liée à l’utilisation du chauffage, il existe des solutions :
de simples gestes de bon sens, tels que le réglage à la température adéquate ;
l’amélioration de l’isolation du logement, opération essentielle pour limiter la dépense énergétique ;
le renouvellement des installations de chauffage, partiel ou total.
À cette recherche d’économies s’ajoute une approche environnementale incitant l’utilisation de sources d’énergies renouvelables, moins chères et plus respectueuses de l’environnement, au moyen d’aides financières accordées par l’état, les administrations et certains organismes publics.
À titre d’exemple, plutôt que de rechercher systématiquement un trop grand confort, mieux vaut accepter de porter un pull. Et, en ajoutant d’autres actions simples du quotidien, il est possible d’alléger sensiblement la facture énergétique.
La température choisie doit être en adéquation avec la pièce à chauffer. On ne chauffe pas de la même manière une chambre qu’un séjour ou une cuisine.
Voici un tableau de températures de référence, pièce par pièce :
Pièce à chauffer | Température de référence |
Cuisine | 19°C |
Salle à manger ou séjour | 19°C |
Salon | 19°C |
Chambre | 16°C / 17°C |
Bureau | 19°C |
Salle de bains | 19°C / 22°C pendant son utilisation |
Plutôt que de chauffer inutilement, il convient de régler son chauffage à une température de 14°C, cette valeur correspond à l’option « éco » de certains radiateurs et chaudières.
À contrario, une température en dessous de 14°C implique un refroidissement des murs, donc une surconsommation de chauffage au retour pour les remettre à la bonne température.
Une température réglée à 17°C permet de réduire la facture. En effet, chaque degré en moins représente une économie d’environ 7 % dans sa facture.
Il est d’usage de régler son chauffage à 12°C, ce réglage correspond au mode « hors gel » des appareils de chauffage en général.
Programmer son chauffage est un élément clé pour obtenir une réduction de la consommation énergétique. Selon les modèles, celle-ci peut se faire sur la chaudière directement ou à l’aide des robinets qui alimentent les radiateurs à eau chaude.
Le robinet thermostatique permet d’avoir une plus grande précision dans le maintien de la température de consigne. Plus chers que les robinets mitigeurs ou les robinets mélangeurs classiques, ils procurent des économies à long terme.
En ce qui concerne les radiateurs électriques, une programmation centralisée est la manière la plus efficace d’obtenir une significative baisse de la dépense énergétique. Elle peut se faire à l’aide d’un fil porteur, par CPL ou par radiocommande.
La programmation par zones, c’est-à-dire par groupes de radiateurs électriques et par plages horaires en fonction des périodes d’occupation et d’absence permet de faire davantage d’économies.
À noter qu’à défaut de pilotage centralisé une programmation par radiateur est tout à fait possible à condition que le radiateur.
Pour bien entretenir sa chaudière, il convient de souscrire un contrat d’entretien annuel avec un professionnel. Il s’occupe de veiller à son bon état de marche et fait les interventions périodiques nécessaires à son bon fonctionnement.
Cependant, ces opérations d’entretien périodique ne font pas tout. Il est nécessaire de réaliser quelques tâches simples pour contribuer à la bonne marche de votre chauffage, à savoir :
passez un chiffon sec pour enlever la poussière puis un pinceau coudé ;
avant chaque saison, chassez l’air des radiateurs à eau chaude en les purgeant légèrement à l’aide d’un tournevis et munissez-vous d’un récipient pour récupérer l’eau qui s’échappe durant l’opération ;
calfeutrez les tuyaux qui conduisent l’eau chaude dans les pièces non isolées.
Un logement disposant d’une bonne isolation thermique permet de réaliser des économies de chauffage. S’il n’en dispose pas, plusieurs éléments sont à prendre en compte pour améliorer l’isolation de l’habitation.
Une habitation mal isolée a des déperditions thermiques qui se traduisent par une surconsommation de chauffage. Dans ce cas, des travaux d’isolation sont nécessaires pour ramener celui-ci à un niveau acceptable. L’idéal étant d’avoir une habitation correctement isolée pour faire des économies réelles.
Selon le niveau d’isolation thermique d’une habitation, les travaux d’isolation ont un ordre de priorité selon le pourcentage de déperdition thermique des éléments à isoler :
le toit, avec près de 30 % de déperditions à lui tout seul, est la partie de l’habitation à isoler en priorité ;
les murs, ils représentent près de 20 % de déperdition, et occupent donc la deuxième place en ordre de priorité ;
l’air renouvelé, selon les cas la perte thermique peut atteindre 20 %, une rénovation de la ventilation mécanique est à envisager ;
fenêtres, ponts thermiques et sol, viennent ensuite avec autour de 8 % chacun.
Le remplacement des vieux radiateurs électriques ou des radiateurs à eau chaude anciens peut constituer une source importante d’économies.
Le remplacement de sa chaudière est une solution radicale, onéreuse mais parfois nécessaire.
Avant de se lancer dans des travaux, il convient de faire une étude attentive. Ce préalable est nécessaire pour choisir le système de chauffage le plus adapté, en priorisant les énergies moins onéreuses, notamment le chauffage au bois ou autres énergies renouvelables.
D’autre part, sans vous précipiter, prenez le temps de chiffrer les aides publiques possibles en vous adressant aux organismes et administrations concernés.
Le coût des travaux d’isolation et de renouvellement du chauffage est souvent trop élevé et peut facilement décourager. Cependant, des aides existent, parmi elles, on peut citer :
le CITE, crédit d’impôt transition énergétique, vous permet de déduire de votre impôt sur le revenu une partie des dépenses liées à l’amélioration de l’efficacité thermique de votre habitation ;
l’ANAH, l’agence nationale pour l’amélioration de l’habitat peut financer, sous forme de subventions, une partie non négligeable du montant des travaux à réaliser ;
les collectivités territoriales peuvent, elles aussi, subventionner une partie du coût des travaux.
Comment choisir un thermostat et un programmateur de température ?
Systèmes de chauffage et de gestion en rénovation énergétique
Guide écrit par:
Albert, Rédacteur, Isère
Rédacteur spécialisé dans la construction, le bâtiment, l’aménagement extérieur et l’outillage après une carrière sur le terrain, j’ai à mon actif plusieurs années dans la rénovation de logements, la gestion technique de bâtiments et la création d’espaces verts. Attentif aux enjeux liés à la transition énergétique, à l’emploi de techniques respectueuses de l’environnement, aux évolutions de la réglementation, des techniques et des matériaux, je me suis spécialisé au fil des années dans le secteur du BTP. Passionné d’habitat durable, je suis ravi de pouvoir vous apporter des informations utiles et de vous conseiller dans la réalisation de vos travaux et le choix de vos matériels.