Guide écrit par:
Sébastien, Responsable des contenus
Les dimensions doivent être en relation avec votre véhicule (portes ouvertes) et vos projets d’aménagement (établi, remise de la tondeuse à gazon etc.).
Les matériaux à savoir le bois ou le métal pour les murs, le shingle ou la tôle pour le toit.
Les contraintes administratives d’implantation: consultez le PLU en mairie de votre commune.
L’esthétique: une question de goût avant tout cependant considérez l’entretien d’un garage en bois et les obligations administratives (matériaux et configuration du toit).
L’entretien: en lien avec l’esthétique, le bois s’il n’est autoclavé ou traité THT nécessite d’être traité épisodiquement. L’acier avec le temps peut nécessiter un traitement antirouille.
Le toit : toit pentu pour les régions où la neige est fréquente en hiver ; choix entre toit terrasse et toits deux pans pour les autres régions.
Le type d’ouverture de porte: à battant (prévoir dégagement) ; coulissante (un côté mur condamné) ; à enroulement (optimise l’espace).
La présence de fenêtre(s) et d’une porte subsidiaire.
La construction ou installation d’un garage nécessite une Déclaration de travaux ou Permis de construire.
Les garages en acier sont déconseillés près du littoral en raison de l’air marin.
Tout système de verrouillage (verrou etc.) est optionnel, à ajouter donc sur la shopping list !
Les dimensions sont fonction de votre véhicule !
Entre un deux-roues, une Mini ou un corbillard, vous comprenez aisément que les besoins de surface au sol varie ! Et d’autant plus si vous souhaitez remiser à l’intérieur de ce même garage votre tracteur-tondeuse et les vélos de toute la famille !
Pour commencer, estimez la surface au solde votre véhicule (portes ouvertes c’est mieux ! ) et de ce que vous comptez ranger à l’intérieur du garage. Si vous souhaitez qu’il ait des airs d’atelier et y aménager à l’intérieur un établi et des étagères, considérez également la surface dédiée.
Les plus petits garages ont une surface au sol d’environ12 m² et les plus grands de 25 m².
Analysez votre besoin, la place disponible et la réglementation car toute construction est régie par des règles strictes.
Selon votre commune et votre lieu de résidence, des contraintes d’implantation, de hauteur, de couleur, etc. Les garages font l’objet d’un véritable règlement. Consultez le PLU, Plan Local d’Urbanisme de votre commune disponible en mairie et déclarez vos travaux ou votre construction via une Déclaration de travaux ou un Permis de construire !
Votre garage dispose obligatoirement d'une ou deux portes pour le passage d’un véhicule. En fonction du garage que vous retenez, celui-ci peut être avec ou sans fenêtre, fixe ou ouvrante ; simple ou double, battante, coulissante ou à enroulement.
Le must étant d’avoir un garage avec une porte traditionnelle indépendante de 90 x 200 ! Si vous utilisez principalement votre garage pour abriter votre véhicule des intempéries, il est tout à fait inutile d’adjoindre fenêtres et portes. Si à l’inverse vous l’utilisez comme remise voire d’atelier, ses menuiseries apportent un confort à ne pas négliger tant en termes d’apport de lumière que de praticité.
Notez que les ouvertures type fenêtre sont en acrylique et non en verre.
Le bois est le matériau le plus représenté et offre un esthétisme supérieur à son homologue en métal. Les lames épaisses sont à privilégier car davantage résistantes et apportant une meilleure isolation. Elles sont aussi les garantes d’une meilleure stabilité et durabilité. Bien que certains modèles soient en bois THT (Traité Haute Température, le bois est chauffé puis de la vapeur d’eau y est injectée) ou autoclavé (réputé pour être imputrescible et résistant aux insectes), le bois nécessite un entretien qui se traduit concrètement par l’application de peinture bois ou de lasure.
Le métal demande moins d’entretien mais a beaucoup moins de cachet du fait d'un design industriel. Si vous ne misez pas sur l’esthétique et que peu vous importe l’isolation, ce choix de matériau est judicieux. Les garages en métal disposent plus rarement de menuiseries comme portes (secondaire) et ouvertures. L’acier est galvanisé puis laqué pour un meilleur rendu. Le toit est identique aux murs. Somme toute, tenez compte du climat, de vos goûts et de ce que voulez remiser à l'intérieur. Non conseillé près du littoral pour l'agressivité de l'air marin, l'usage d'un antirouille aux points de piquage est de rigueur.
Si vous vivez dans une région où les épisodes neigeux sont nombreux et importants, préférez un toit avec un maximum de pente. Cela vous évite de faire tomber la neige en faisant l’acrobate à l’échelle avec un balai pour soulager la charpente ! Pour cette même raison, vous évitez les toits plats et vous les préférez pour les régions sèches. Côté couverture, elle est fonction du matériau du garage mais aussi du modèle.
Le feutre bitumé repose sur des panneaux de bois hydrofuges appelé OSB.
Le shingle à des airs de tuiles plates et se pose également sur de l’OSB voire de la volige.
La tôle acier est la couverture des garages acier mais craint l’humidité à terme.
Commencez par définir la surface nécessaire.
Consultez la réglementation en vigueur auprès de votre commune.
Regardez l’offre des différents garages et les surfaces compatibles avec votre besoin.
Choisissez votre garage en fonction des matériaux, votre région, le PLU et vos besoins.
Installez un verrou si votre garage n’en n’est pas équipé !
Pensez à l’entretien de votre garage surtout s’il s’agit d’un garage en bois (application de lasure ou de peinture bois).
Installez des gouttières pour les rediriger vers un récupérateur d’eau de pluie.
Coulez une dalle en veillant à ce que la surface au sol soit plus grande que celle de votre futur garage.
Guide écrit par:
Sébastien, Responsable des contenus
A l’issue d’études dans le commerce, j’ai appris par opportunité la profession de charpentier. Noble mais dur métier, les hivers et la pluie m’ont incité à descendre des toits et à pousser les portes d’une quincaillerie où sans grande surprise, je me suis retrouvé quincaillier. Le métier m’a plu et au fil des années, j’ai accumulé les expériences dans plusieurs Grandes Surfaces de Bricolage. Entre deux magasins, je poursuivais mon apprentissage et travaillais en serrurerie, couverture, imprimerie ou dans le secteur industriel pour des sociétés de traitement de surface, de fabrication de vases d’expansion... L’envie de transmettre m’a ensuite conduit à me former au métier d'enseignant de Français Langue Étrangère, puis j’ai commencé d’écrire des articles de voyage, puis de bricolage pour monEchelle.fr. Aujourd’hui Rédacteur des contenus de la section Conseil technique de ManoMano, j’ai le plaisir de travailler avec une communauté de vrais experts dont un jardinier hors pairs, un soudeur émérite, un plombier passionné et encore beaucoup d’autres. Restituer un conseil impartial est ce que nous faisons de mieux, et ce que nous continuerons de faire pour vous.