Guide écrit par:
Albert, Rédacteur, Isère
La norme NF C 15-100 exige que toute plaque vitrocéramique ou à induction encastrable soit branchée sur :
Une prise électrique unique et exclusive. Cela revient à dire qu’aucun autre équipement n’est admis sur cette prise de courant.
Des conducteurs de 6 mm² (fils électriques). Pour vous faire une idée, le fil d’une prise de courant classique a une section de 2,5 mm².
Un circuit constitué d’une phase (fil électrique qui achemine le courant), un neutre (fil qui achemine le retour du courant vers le tableau électrique), un neutre (fil relié au sol qui assure la protection contre l’électrocution).
Le circuit électrique lui est exclusivement dédié. Il doit être composé d’un disjoncteur de 32A et une protection différentielle de 30 mA.
La plaque à induction encastrable est le modèle le plus largement répandu. Cette plaque de cuisson dispose d’une puissance pouvant atteindre les 7 000 W, ce qui explique les caractéristiques de son installation.
Une plaque à induction ou réchaud à induction portable se branche sur une prise de courant normale. Cependant, des précautions sont à prendre :
La prise de courant doit être de préférence de 32A pour une utilisation optimale.
Des prises de 20 A, voire de 16 A peuvent être admises, sauf indication contraire du fabricant et sous réserve qu’il n’y ait pas d’autre appareil branché sur le circuit.
La plaque à induction portable ne doit pas être branchée sur une multiprise, car il s’agit d’un appareil dont la puissance est élevée.
Si ces précautions sont négligées, le disjoncteur différentiel risque de « sauter ». Et pour cause, dès que l’intensité requise par l’appareil dépasse celle qui est admise par le disjoncteur, celui-ci coupe le courant. Cette action permet d’éviter toute surchauffe et les risques d’incendie.
Avant de commencer l’opération, il faut couper le courant du logement. Une fois la plaque à induction installée sur son emplacement, suivre les étapes suivantes :
Démonter le panneau frontal pour accéder aux câbles électriques qui se trouvent dans le mur. Le panneau est généralement fixé avec des vis.
Retirer les fils d'alimentation du boîtier. Respecter le code couleur en électricité : le fil neutre est de couleur bleue, le fil de phase peut être noir, marron ou rouge, et le fil de terre est jaune et vert.
Vérifier que le diamètre des fils est de 6 mm², ce qui est obligatoire pour ce type de circuit et de prise.
Prévoir des dominos ou des barrettes de connexion et faire les connexions nécessaires : les fils neutres ensemble, et ainsi de suite (phase et terre).
La plaque peut avoir 4 ou 5 fils, ce qui signifie qu’il a 2 ou 3 phases à relier à la phase côté mur.
Passer le câble d'alimentation de la plaque dans le serre-câble intérieur et refixer le couvercle sur la prise.
Vérifier que le disjoncteur est bien de calibre 32 A et qu’il dispose d’une protection différentielle de type A et de 30 mA. Ce disjoncteur différentiel doit alimenter exclusivement la plaque de cuisson.
Une fois ces actions réalisées, remettre le courant électrique et procéder au test de fonctionnement de la plaque de cuisson.
Il existe deux types de plaques à induction : la plaque à induction à encastrer et la plaque ou réchaud à induction portable. La norme de pose d’une plaque de cuisson encastrable n’est autre que la NF C 15-100, un ensemble de règles régissant les installations électriques basse tension.
La plaque à encastrer se branche sur des conducteurs de 6 mm², une prise 32 A unique et spécifique et un circuit électrique qui lui est exclusivement dédié. Celui-ci est protégé par un disjoncteur de 32 A avec une protection différentielle de type A et 30 mA.
La plaque ou réchaud à induction dispose d’une fiche électrique propre et se branche sur une prise de courant de 32 A de préférence, ou sur des prises 20 A et 16 A, sauf indication contraire du fabricant et lorsqu’il n’y a pas d’autre appareil branché sur le circuit.
Guide écrit par:
Albert, Rédacteur, Isère
Rédacteur spécialisé dans la construction, le bâtiment, l’aménagement extérieur et l’outillage après une carrière sur le terrain, j’ai à mon actif plusieurs années dans la rénovation de logements, la gestion technique de bâtiments et la création d’espaces verts. Attentif aux enjeux liés à la transition énergétique, à l’emploi de techniques respectueuses de l’environnement, aux évolutions de la réglementation, des techniques et des matériaux, je me suis spécialisé au fil des années dans le secteur du BTP. Passionné d’habitat durable, je suis ravi de pouvoir vous apporter des informations utiles et de vous conseiller dans la réalisation de vos travaux et le choix de vos matériels.