Guide écrit par:
Sébastien, Responsable des contenus
La serpe est une sorte de long couteau à la lame large et tranchante et le plus souvent courbe (son extrémité est recourbée). La serpe est parfaite pour couper du petit bois de façon précise. Elle peut être utilisée pour des travaux en hauteur et être munie d’un étui et d’une pierre à aiguiser.
Sa maîtrise nécessite un peu de pratique : le geste doit être net et assuré pour éviter de blesser les végétaux. Son prix est très abordable et elle n'émet aucune pollution. Cet outil agricole est pratique pour :
tailler les petits arbustes et les ronces ;
élaguer facilement les haies grimpantes ;
débroussailler ;
retirer l'écorce de rondins de bois ;
etc.
Avec une lame incurvée, cette serpe est idéale pour désépaissir ou tailler haies et végétation luxuriante.
Utilisée pour ébrancher des arbres, élaguer les jeunes arbres et les broussailles dans les jardins et les bois, et couper et fendre du petit bois.
Travail plus facile à deux mains grâce à un long manche d’environ 1500 cm.
Classique et intemporel, la serpe italienne reste un outil efficace. Elle permet de dégrossir taillis, buissons touffus...
Son manche en cuir est confortable et un arrêtoir dans le bas lui assure un bon maintien et une bonne stabilité dans la main, le geste est précis.
Environ 40 cm pour moins de 500 gr.
Cette serpe compte deux taillants pour couper, débroussailler, élaguer, tailler (coupe tout sur son passage grâce aux deux taillants sur ses deux faces).
Longueur de moins de 60 cm et poids inférieur à 800 gr.
Un côté lame courbe pour faucher, un côté lame plate pour couper.
Cumul d'une lame avec un bec large et court et d'un dos tranchant et droit.
Permet de développer une force conséquente car la lame est lourde (développé dans le creux de la lame).
La forme de la lame est variable et selon sa fabrication.
Permet de défricher les chemins et d'élaguer sans difficulté les branches de petite section.
A éviter pour le fauchage d’herbe.
40 cm environ pour moins de 200 gr.
Avec une lame courbe biseautée sur les deux faces, le couteau serpette est idéal pour greffer, inciser ou tailler des arbustes.
Environ 10 cm.
Le plus pratique et léger de sa catégorie.
La longueur du manche doit s’adapter à l’utilisateur et à la future utilisation de la serpe.
Les longs manches permettent un meilleur développé et sont conseillés pour les travaux en hauteur.
Les manches plus courts sont davantage utilisés pour les tâches à hauteur d'homme.
Le matériau du manche peut être en :
bois (hêtre, eucalyptus etc.) ;
bois et cuiret crochet ;
plastique maintenu par des rivets laiton (serpette) ;
bi-composant en plastique à la forme antidérapante et ergonomique.
La forme de la lame est inhérente à son type.
Les grandes formes courbes (type croissant) conviennent particulièrement au fauchage, les lames lourdes pour fendre du bois ou couper des branches de petite section, les doubles taillants pour le fauchage et la coupe de branchage.
De forme concave, la lame épouse ainsi la forme du végétal et la coupe est plus nette (élagage). Avant l'apparition du sécateur, c'était la forme de lame privilégiée pour la taille de la vigne car les ceps cicatrisaient rapidement.
La qualité de la lame est primordiale car garante de sa longévité et de son bon affûtage. La teneur en carbone d’un acier détermine sa dureté, ceci lui permet d’obtenir un tranchant satisfaisant sans être sensible à la corrosion (apport de chrome de plus de 10.5 % pour lui conférer inoxydabilité).
La dureté de la lame est exprimée en kg/mm² (exemple : 160-180 kg/mm²), plus la valeur est haute, plus la lame est dure. Son épaisseur détermine sa souplesse (comptez environ 3-4 mm pour une lame stable). Toute lame doit être traitée anticorrosion (carbone + chrome) et en acier trempé.
La machette est un grand coutelas à la lame épaisse et longue (+ de 50 cm) et à poignée courte (usage à une main).
Elle est utilisée à la volée et sert à couper des végétaux comme par exemple pour se frayer un chemin à travers une végétation dense. Au jardin, la machette permet de couper des branches d'arbres, des roseaux et de débroussailler. Les machettes se déclinent sous différents types :
la machette latine, polyvalente, elle est légère et longue (environ 70 cm pour 300 gr) ;
la machette tapanga est lourde (1 kg) et permet davantage l’abattage d’arbuste que le fauchage ;
la machette kukri est plus courte et de poids moyen ce qui la rend polyvalente ;
la machette bolo, plus lourde mais aussi longue que la machette latine.
Comme déjà évoqué, le manche est toujours très courts. Seules la matière et la forme diffèrent. Il en existe en plastique antidérapant (voire bi-matière) ou en bois riveté. La forme peut être droite ou courbe, offrant ainsi une meilleure ergonomie.
Il en existe de toutes les formes : longue et fine, large et angulaire. Certaines présentent un double tranchant, parfois en dents de scie, ou un crochet. Son utilisation détermine le choix de la lame. Sa teneur en carbone détermine sa dureté. Elle est inoxydable et en acier trempé.
Le poids de la machette est relatif à son type et à conjuguer avec son utilisation. Par exemple, pour le débroussaillage, il est préférable de choisir un modèle léger. En revanche, pour abattre un arbre, un modèle plus lourd est à privilégier.
L'affûtage d’une lame s’effectue avec une lime ou une pierre à affûter. Il se réalise de l’intérieur vers l’extérieur et des deux côtés de la lame.
Il est nécessaire de respecter l’angle d’origine pour une meilleure efficacité. Il est également possible d’utiliser un touret à meuler pour redonner le tranchant.
A la fin de l’affûtage, enlevez la légère bavure qui se forme au bout du taillant (morfil) en portant un coup de lime bien à plat.
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Sébastien, Responsable des contenus
A l’issue d’études dans le commerce, j’ai appris par opportunité la profession de charpentier. Noble mais dur métier, les hivers et la pluie m’ont incité à descendre des toits et à pousser les portes d’une quincaillerie où sans grande surprise, je me suis retrouvé quincaillier. Le métier m’a plu et au fil des années, j’ai accumulé les expériences dans plusieurs Grandes Surfaces de Bricolage. Entre deux magasins, je poursuivais mon apprentissage et travaillais en serrurerie, couverture, imprimerie ou dans le secteur industriel pour des sociétés de traitement de surface, de fabrication de vases d’expansion... L’envie de transmettre m’a ensuite conduit à me former au métier d'enseignant de Français Langue Étrangère, puis j’ai commencé d’écrire des articles de voyage, puis de bricolage pour monEchelle.fr. Aujourd’hui Rédacteur des contenus de la section Conseil technique de ManoMano, j’ai le plaisir de travailler avec une communauté de vrais experts dont un jardinier hors pairs, un soudeur émérite, un plombier passionné et encore beaucoup d’autres. Restituer un conseil impartial est ce que nous faisons de mieux, et ce que nous continuerons de faire pour vous.