Guide écrit par:
Antoine, formateur quincaillier et passionné bois, Côtes-d'Armor
Destinée à la fermeture d’un ouvrant, la famille des loquets et targettes est assez vaste et recouvre plusieurs dénominations, avec chacune des caractéristiques différentes :
avec un pêne rond, carré ou plat ;
en applique ou encastrées dans l’ouvrant ;
à souder ou visser sur l’ouvrant ;
avec ou sans ressort ;
condamnable par cylindre.
Ces verrous sont composés d’une platine fixée sur l’ouvrant, à l’horizontale, d’une tige ronde coulissante sur laquelle est fixé un levier, faisant office de poignée et d’une gâche, appelée crampon, fixée sur l’encadrement de l’ouvrant.
Les verrous de box peuvent recevoir, sur certains modèles, un cadenas pour condamner l’ouverture.
D’autres modèles de verrous de box offrent une meilleure sûreté : ils possèdent un système de serrure à combinaison par molettes, comme sur certains cadenas.
Les verrous de box sont la plupart du temps en acier, traités ou peints. On en trouve également en laiton, en inox et en composite. Ces deux derniers offrent une meilleure résistance aux intempéries et aux environnements maritimes.
Ces verrous permettent la fermeture d’une porte en offrant la possibilité d’un déverrouillage par l’extérieur de l’ouvrant. Certains modèles disposent d’un voyant extérieur constitué d’une plaque tournante indiquant la position libre ou occupé par un code couleur.
La fermeture peut être actionnée par un mouvement horizontal ou bien par basculement. On les retrouve pour la fermeture de toilettes ou de vestiaires de piscines, salles de sport, ou encore pour le verrouillage de cabines d’essayage.
À l’inverse des verrous de box, les verrous baïonnette se posent à la verticale, en haut ou en bas de l’ouvrant. Une tige ronde vient coulisser sur une platine fixée sur l’ouvrant. La particularité du verrou baïonnette est de posséder une tige coulissante de grande longueur, faisant office de poignée de fermeture. La tige ronde est souvent appelée « douille », d’où le terme « verrou à douille ».
La plupart des verrous à baïonnette sont en en acier, traités ou peints. On en trouve également en laiton, en inox et en composite. Ces deux derniers offrent une meilleure résistance aux intempéries et aux environnements maritimes.
Les verrous de sol peuvent avoir deux aspects physiques : avec ou sans platine de fixation.
Adaptés aux portails, de conception massive et robuste, les verrous de sol avec platine se fixent en applique sur l’ouvrant, par vissage. Leur tige coulissante en acier, forgée sur certains modèles, vient s’ancrer au sol et bloquer les battants d’un portail.
Adaptés aux portails et aux portillons, ces verrous ont un corps étroit en aluminium ou en acier, et un profil discret. Ils se fixent en applique sur l’ouvrant. La douille où vient coulisser la tige est épaisse et sert de support de fixation, à visser ou à souder sur le bâti de l’ouvrant.
Certains verrous de sol à douille sont munis d’un cylindre à clé afin de verrouiller l’ouvrant.
Ce terme de verrou à coulisse est destiné aux verrous munis d’un boîtier, fermé dans la plupart des modèles, dans lequel coulisse une longue tige plate ou demi-ronde, avec à son extrémité souvent un bouton. Une gâche à fixer sur l’encadrement de l’ouvrant vient compléter cet ensemble afin de recevoir la tige. Ces verrous peuvent être en acier, fonte, inox ou laiton.
Ces deux types de verrous se ressemblent physiquement. Ils se composent d’une platine, à plaquer sur l’ouvrant, et d’une tige coulissante dont l’extrémité supérieure est pliée à l’équerre et qui sert ainsi de poignée.
Sur le verrou à ressort, le rappel de la tige se fait automatiquement à l’aide d’un ressort.
Ces verrous à levier permettent principalement de verrouiller le battant semi-fixe d’un ouvrant à deux vantaux. Ils se rencontrent parfois pour le verrouillage de portes pliantes ou coulissantes en position entrouverte, surtout les modèles en applique.
Sur ces verrous, le pêne qui coulisse dans un boîtier fermé peut être entraîné par trois types d’accessoires :
un onglet, une sorte de poussoir que l’on manœuvre du bout du doigt ;
un loquet qui bascule en rotation sur un axe ou sur soit ;
tête de tirage au sommet du pêne.
C’est pourquoi ces types de verrous sont appelés verrous à onglet, verrous à bascule et verrou à tête ou crosse.
Les verrous à onglet et à bascule se posent sur le chant de l’ouvrant. Sur un ouvrant en bois, une rainure ou une mortaise a été pratiquée pour les recevoir. Ils viennent ainsi à fleur du bois, permettant la fermeture du vantail. Pour des ouvrants en PVC ou en aluminium, ces verrous viennent se fixer en applique sur le fond de la rainure du profil de la menuiserie.
Les verrous à tête se posent en applique sur le vantail semi-fixe de la porte ou de la fenêtre, principalement sur les menuiseries en aluminium. Mais rien n’empêche de les poser sur un ouvrant en bois. Certains modèles sont condamnables par cylindre. Ils peuvent servir de verrous pour des baies coulissantes en position fermée ou semi-ouverte.
Un loquet poucier est composé d’une tige métallique faisant office de loquet côté intérieur, et d’une poignée côté extérieur. L’action du pouce sur la poignée relève la tige, qui se libère ainsi du mentonnet fixé sur l’encadrement de la porte.
De conception ancienne, les loquets pouciers ou clenches à pouce sont toujours utilisés pour fermer des portes et des portillons. Leur mise en place est simple et nécessite très peu de travaux de menuiserie, leur prix est imbattable.
Ces targettes sont composées d’une platine à plaquer sur l’ouvrant, d’un pêne plat ou rond coulissant sur la platine, d’un bouton fixé sur le pêne et d’une gâche recevant le pêne. Ces targettes sont destinées à de petits ouvrants.
Guide écrit par:
Antoine, formateur quincaillier et passionné bois, Côtes-d'Armor
Pendant de nombreuses années, j’ai travaillé dans la quincaillerie et le négoce. Au fil du temps, j’ai tout doucement basculé vers la formation technique des vendeurs en magasin. Outre mon métier qui me passionne, je suis un amoureux du bois et de tous ses champs d’application. Que ce soit dans le domaine du bâtiment ou dans l’ameublement, j’aime le travailler. Avec passion, je continue aujourd’hui de répondre aux diverses interrogations à travers la rédaction de fiches techniques, la réalisation d’infographies et l’aide on line. Cette transmission des acquis, tant écrite qu'orale, est pour moi très importante. De mes retours d’expériences, j’espère donner une synthèse qui profitera au plus grand nombre et répondra, je l’espère, aux divers questions et doutes.