Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
Une lampe solaire fonctionne à l’aide d’un petit capteur photovoltaïque intégré. Celui-ci capte l’énergie du soleil durant la journée, la stocke dans sa batterie et la restitue la nuit pour faire fonctionner l’ampoule LED de la lampe solaire.
La lampe solaire doit donc être correctement positionnée pour capter un maximum de lumière. Si l’endroit que vous avez choisi est trop ombragé, il faudra opter pour une lampe solaire dotée d’un capteur déporté, qui lui sera placé en pleine lumière.
Reste ensuite à choisir votre lampe solaire en fonction de vos goûts et de vos besoins. S’il s’agit juste de décorer le jardin, vous pourrez ainsi opter pour une guirlande ou une boule lumineuse. Pour baliser un chemin, optez pour les bornes solaires, tandis que si vous souhaitez illuminer une entrée votre choix pourra se porter sur un projecteur solaire, de préférence doté d’un détecteur de mouvement.
La lampe solaire peut prendre bien des formes, à choisir selon l’usage que vous allez en faire et bien sûr de vos goûts.
L’applique solaire, à fixer sur un mur, est parfaite pour éclairer une allée ou un garage. Il s’agit cependant plus d’un éclairage d’ambiance que d’un éclairage direct.
Avec son éclairage plus puissant, le projecteur solaire permet d’éclairer un lieu de passage comme une entrée. Équipé d’un détecteur de mouvement, il est également un gage de sécurité en prévenant le risque de chutes, mais aussi d’intrusions.
Planté au pied d’un arbre ou encastré dans le sol d’une terrasse, le spot solaire s’utilise en balisage ou pour créer un éclairage d’ambiance.
Prenant l’apparence d’un petit lampadaire, la borne solaire s’utilise elle-aussi pour baliser tout en douceur une allée ou une terrasse.
La lampe décorative solaire peut prendre bien des formes pour le plaisir des grands comme des petits : guirlandes, pots de fleurs, animaux, boules, etc.
La puissance lumineuse, ou plus exactement le flux lumineux, d’une lampe solaire se mesure en lumens. Une puissance qui est bien sûr à adapter à vos besoins :
moins de 100 lumens est une puissance suffisante pour baliser un chemin, sans pour autant l’illuminer ;
entre 100 et 250 lumens, la lampe solaire sera suffisamment puissante pour éclairer une terrasse par exemple ;
supérieure à 250 lumens, la lampe solaire dispense un éclairage suffisamment puissant pour éclairer une porte d’entrée ou, couplée à un détecteur de mouvement, signaler une intrusion ;
supérieur à 750 lumens, principalement sur les projecteurs pour que la lampe solaire offre un éclairage large et profond.
À noter que cette puissance peut dépasser les 1000 lumens pour les modèles les plus éclairants.
L’autonomie est ce qui va permettre à la lampe solaire de fonctionner une fois la nuit tombée. Cette autonomie varie considérablement selon les modèles : de 4 à 24 h à pleine charge, c’est-à-dire en été, sachant qu’elle baissera considérablement en hiver.
Là encore, le choix sera fonction de vos besoins. Ainsi un système d’éclairage solaire destiné à rester allumé toute la nuit aura besoin de plus d’autonomie qu’un projecteur à détecteur de mouvement uniquement destiné à s’allumer sur votre passage.
L’indice de protection (IP) d’une lampe solaire vous renseigne sur sa protection contre l’introduction de corps solides et de poussières (avec le premier chiffre placé après le symbole IP) et contre l’introduction de corps liquides (avec le second chiffre).
Si votre lampe solaire est fixée sur un mur, un indice IP 44 convient parfaitement, tandis qu’un indice IP 65 s’imposera pour un spot solaire de terrasse par exemple, indice qui grimpera à un IP 67 pour une lampe solaire placée en pleine terre dans le jardin.
Indices de protection
IP | Premier chiffre = protection contre les solides | Second chiffre = protection contre les liquides |
0 | Aucune protection | Aucune protection |
1 | Protégé contre les solides supérieurs à 50 mm de diamètre | Protégé contre un écoulement vertical |
2 | Protégé contre les solides supérieurs à 12 mm de diamètre | Protégé contre les chutes d’eau jusqu’à 15° de la verticale |
3 | Protégé contre les solides supérieurs à 2,5 mm de diamètre | Protégé contre les chutes d’eau jusqu’à 60° de la verticale |
4 | Protégé contre les solides supérieurs à 1 mm de diamètre | Protégé contre les projections d’eau de toutes directions |
5 | Protégé contre les poussières | Protégé contre les jets d’eau sous pression de toutes directions |
6 | Totalement protégé contre les poussières | Protégé contre les forts jets d’eau sous pression de toutes directions |
7 | Protégé contre l’immersion temporaire | |
8 | Protégé contre l’immersion sous-pression longue durée |
La température de couleur d’une lampe solaire est exprimée en degrés kelvin (K). Elle vous permet de choisir la teinte de sa lumière :
Couleur blanc chaud, ou warm white. Couleur chaude, degrés Kelvin < 3000 K ;
Couleur blanc neutre, ou white. La lumière est proche de la lumière naturelle, degrés Kelvin 4000 > K < 5000 ;
Couleur blanc froid, ou cool white. La lumière est froide, degrés Kelvin : > 6000 K (très rarement représentée sur les lampes solaires).
Les options sont nombreuses, mais auront bien sûr tendance à faire grimper le prix de la lampe solaire.
Pratique, le détecteur de mouvement déclenche automatiquement l’allumage de la lampe solaire sur le passage d’une personne, avant de s’éteindre après un laps de temps prédéfini. On le privilégie devant une porte d’entrée ou de garage par exemple, mais aussi pour lutter contre les risques d’intrusion. Attention cependant à bien orienter ce détecteur.
Si vous souhaitez installer une lampe solaire dans un endroit ombragé, la bonne solution est d’opter pour un modèle doté d’un panneau solaire déporté qui, lui, sera placé en pleine lumière pour capter un maximum de rayons lumineux.
Ce type de lampe solaire diffuse un certain nombre de couleurs différentes selon les modèles, mais permet également de jouer sur les vitesses de changement ainsi que différents effets (flash, fondu, stroboscopique, etc.).
Guide écrit par:
Sylvie, Ecrivain & journaliste brico/déco, Essonne
Après avoir travaillé au service de presse de France 2 et de la Cinq, j’ai choisi de laisser parler ma plume en m’orientant vers le journalisme et l’édition. Aussi éclectique dans mes goûts que dans mes écrits, passionnée de décoration et de bricolage comme d’histoire et de sciences, j’écris depuis plus de vingt ans sur ces thématiques. À mon actif : des ouvrages didactiques, romans et nouvelles, et de très nombreux articles brico déco regorgeant de conseils et d’astuces, expérimentés dans la vieille maison que je rénove peu à peu.