Guide écrit par:
Albert, Rédacteur, Isère
Les arbres et les arbustes sont l’ossature du jardin. Ils contribuent très largement à embellir l’environnement, apportent de l’ombre et de la fraîcheur, produisent des fruits, ou encore, délimitent des espaces. Pour favoriser leur bonne santé et leur épanouissement, il convient de choisir le bon moment pour les planter. Celui-ci dépend de l’espèce, et du fait qu’ils soient livrés à racines nues, en motte ou en conteneur, c’est-à-dire en pot plastique. Il dépend aussi du choix préalablement réfléchi de leur emplacement.
La plupart des espèces peuvent, en principe, être plantées toute l’année, exception faite des épisodes de gel pendant l’hiver et de fortes chaleurs en été. Cependant, et surtout lorsqu’on habite dans des régions éloignées des zones tempérées, les espèces de climat doux doivent être plantées au printemps. En voici quelques exemples :
acacia dealbata, mimosa d’hiver ;
olea europaea, olivier ;
albizia julibrissim, arbre à soie;
lagerstroemia indica, lilas des indes ;
nerium oleander, laurier-rose ;
callistemon citrinus, rince-bouteilles ;
pittosporum tobira, pittospore de Chine.
D’autres espèces plus rustiques – résistantes au froid – peuvent être plantées aussi bien au printemps qu’en automne. L’hiver et l’été sont tout aussi envisageables, seulement il faut prévoir, dans l’année de plantation et la suivante, un arrosage fréquent, si plantées en été. Si plantées en hiver, il faut les couvrir avec un voile d’hivernage afin de les protéger du gel. Il faut également protéger les mottes en les couvrant avec du paillage, du broyat, ou encore, des déchets de tonte.
Dans le cas précis des arbres et arbustes livrés en racines nues, la période de plantation à respecter, pour les arbres ou arbustes caducs, ceux qui perdent leurs feuilles en hiver, se situe entre mi-octobre et mi-mars. Pour les persistants, ceux qui ne perdent pas leurs feuilles en hiver, la période de plantation va de début novembre à début avril. Sans oublier, dans tous les cas, de ne pas planter en période de gel. A noter qu’en cas de stockage dansl’attente de conditions favorables pour planter, les arbustes doivent être mis en jauge, c’est-à-dire avec les racines couvertes par de la terre souple ou du terreau légèrement humides, à l’abri du gel.
Avant de planter, il convient de supprimer les racines abîmées. Puis, les praliner, autrement dit, les tremper dans de la boue. Prévoir un trou suffisamment large et couvrir les racines avec de la bonne terre ou du terreau. Finalement, tasser légèrement la terre, et former un anneau de quelques centimètres autour du pied pour mieux retenir l’eau. . Attention à ne pas enterrer le collet, limite entre les racines et la tige. Ensuite, arroser abondamment.
A noter qu’il convient, pour les arbres assez développés, de prévoir un tuteur formé par un ou plusieurs piquets en bois et des liens d'arbres pour la fixation.
Pour les arbres livrés en mottes, la période de plantation est comprise entre novembre et février, avant la reprise de la sève. Cependant, il faut éviter de les planter par temps de fort gel. Ce mode de livraison est généralement réservé à des arbres ou arbustes déjà assez bien développés, préalablement déplantés par un procédé qui consiste à découper la terre autour de la motte, c’est-à-dire des racines, pour l’envelopper ensuite avec un tissu, puis une maille métallique qui empêche la motte de se briser. Dans le cas où il devient nécessaire d’attendre pour planter, les arbres doivent être mis à l’abri du gel, tout en gardant l’humidité de la motte par des arrosages légers.
A la plantation, il convient de prévoir un trou plus profond et plus large que la motte. Au fond de celui-ci, une couche de compost ou de fumier doit être déposée puis couverte avec du terreau. Il faut s’assurer que la motte est humide, si besoin, il faut bien l’arroser. Les racines ne doivent en aucun cas dépasser par rapport au sol et le collet, point de départ des racines, ne doit surtout pas être enterré. Ensuite, la tontine, c’est-à-dire la maille et le tissu doivent être retirés délicatement afin d’éviter de casser la motte. Finalement, il faut couvrir avec du terreau, tasser celui-ci et avec la terre former un cercle de quelques centimètres de hauteur autour de la motte. Puis, arroser généreusement.
A noter que les arbres livrés en motte présentent une hauteur minimum de 1,50 m ; pour cette raison, il convient de prévoir un tuteur, c’est-à-dire, un piquet en bois ou plusieurs, ainsi que des liens d’arbre afin de les fixer.
La plupart des arbres et arbustes sont livrés en conteneur – pot plastique –, ceci présente plusieurs avantages. Premièrement, cultivés en pot, les végétaux ne subissent pas de traumatisme lié à un arrachage brutal de leur habitat naturel, et, pour cette raison, ils sont robustes. Deuxièmement, ils supportent mieux le transport et s’adaptent bien au changement d’emplacement géographique. Pour finir, et compte tenu des raisons évoquées, on peut les planter quasiment toute l’année, en dehors des gelées et de fortes chaleurs.
Pour la plantation, il faut prévoir du terreau et du compost. Attention, ce dernier doit se trouver au fond du trou de plantation et doit être recouvert d’une couche de terreau afin d’éviter le contact direct avec les racines. Il faut bien couvrir la motte et tasser légèrement, former un anneau de terre autour du pied pour favoriser la rétention de l’eau de pluie ou des arrosages. Pour finir, prévoir un arrosage copieux
Avant la plantation, il est fondamental de tenir compte des dimensions du sujet que l’on veut planter à l’âge adulte. Il faut donc prévoir un espacement suffisant par rapport à d’autres arbres ou arbustes présents ou dont la mise en place est prévue. Penser aussi à l’éloigner suffisamment des constructions, fils électriques, ou encore, des limites de propriété.
Il ne faut surtout pas oublier que le petit arbre deviendra grand. Il faut éviter de planter les espèces dont la hauteur devient importante à l’âge adulte, près des habitations. Il est également nécessaire de respecter les limites de propriété : pour les espèces de moins de deux mètres de hauteur, il faut les planter à 0.50 m minimum de la limite de propriété et à 2 m minimum de la limite de propriété pour ceux de plus de deux mètres de hauteur. Ils peuvent néanmoins être plantés en limite de propriété avec l’accord écrit du voisin.
Guide écrit par:
Albert, Rédacteur, Isère
Rédacteur spécialisé dans la construction, le bâtiment, l’aménagement extérieur et l’outillage après une carrière sur le terrain, j’ai à mon actif plusieurs années dans la rénovation de logements, la gestion technique de bâtiments et la création d’espaces verts. Attentif aux enjeux liés à la transition énergétique, à l’emploi de techniques respectueuses de l’environnement, aux évolutions de la réglementation, des techniques et des matériaux, je me suis spécialisé au fil des années dans le secteur du BTP. Passionné d’habitat durable, je suis ravi de pouvoir vous apporter des informations utiles et de vous conseiller dans la réalisation de vos travaux et le choix de vos matériels.