Guide écrit par:
Lukas, Constructeur bois passionné, Marne
Le fonctionnement d’un décapeur à rouleau – également appelé satineuse chez certains fabricants – est très simple : un moteur entraine un arbre horizontal sur lequel on équipe un rouleau – on retrouve aussi les noms de tambour et brosse – qui a des propriétés abrasives. Côté application, la machine se passe d’avant en arrière sur la pièce à travailler - ou dans le sens des fibres du bois si tel est le matériau. Il existe un grand nombre d’accessoires abrasifs et c’est ce qui fait l’intérêt et la polyvalence du décapeur à rouleau.
Concernant son champ d’action, la satineuse est un vrai couteau suisse des travaux d’abrasion :
sur l’acier, elle permet les travaux d’ébavurage et de polissage, d’enlever des traces de rouilles… et bien d’autres encore !
sur le bois, qu’il soit tendre ou dur, les possibilités sont énormes. Décrasser et nettoyer une vieille table, poncer (que ce soit du dégrossissage ou de la finition), structurer ou même céruser – superbe technique pour embellir vos pièces !
sur le PVC ou bien même la pierre, il est également possible d’œuvrer avec cette machine. Un petit décapage de votre terrasse en tomettes envisagé ? Rien de plus simple !
Les décapeurs à rouleau sont peu répandus au niveau grand public et sont surtout utilisés par les professionnels.
Leur prix peut être élevé pour un appareil tenant la route par contre, il n’y a pas une avalanche de produits du coup, il est très simple de faire un choix !
Les caractéristiques techniques sont constituées de l’ensemble des points clés de l’outillage électroportatif, à savoir :
la puissance va jusqu’à 1 500 W, elle conditionne notamment la capacité à travailler longuement sans épuiser le moteur. Toutefois, elle n’est pas à elle seule synonyme d’une machine fiable !
la vitesse de rotation vade 800 à 4 000tours suivant les tâches à effectuer. Un sélecteur de vitesse est impératif pour utiliser efficacement ce genre de machine !
le poids est compris entre 3 à 7,5 kg, une machine légère est pratique pour des travaux en hauteur – décrasser un bardage par exemple – mais une machine lourde est plus stable pour un travail au calme en atelier et à l’horizontale ;
le diamètre de l’arbre s’exprime en filetage métrique, M8 et M14 sont les plus courants, veillez surtout à ce que les accessoires abrasifs soient facilement compatibles avec l’arbre de la machine sinon vous serez vite limité !
Cela permet d’éviter les à-coups à l’allumage, pour un démarrage tout doux ! On peut y ajouter une protection anti-redémarrage en cas de coupure de courant… sécurité avant tout !
Il s’actionne lors de l’arrêt et accélère grandement le temps que va mettre votre tambour pour s’immobiliser. Plutôt intéressant surtout si vous bricolez souvent.
On oublie les outils pour le changement de consommable et on ne perd plus de temps à chercher une clé perdue.
Absolument indispensable ! Sinon, travailler avec votre nouvelle machine va vite devenir un calvaire… Vérifiez simplement le diamètre de sortie d’aspiration et choisissez un bon aspirateur.
C’est plutôt pratique, voire essentiel ! Ne pas oublier de privilégier deux passes légères à une importante pour ne pas que votre machine rende l’âme !
Le capot est l'accessoire qui protège vos yeux, bien que le port de lunettes de protection est conseillé ! – se règle en fonction de l’épaisseur des accessoires.
On les retrouve sur les modèles de milieu/haut de gamme. Situés à l’avant et à l’arrière, les galets stabilisent le décapeur à rouleau pour rester parfaitement parallèle à la pièce usinée. On peut parfois régler les galets avant les travaux souhaités.
Ses fines tiges vont racler la surface de votre pièce et l’usiner peu à peu. Les tiges se trouvent en métal, en acier laitonné, en nylon ou en synthétique – dans les deux derniers cas, la matière est évidemment enrobée de particules abrasives. Le diamètre des fibres est souvent indiqué et doit vous aider à choisir. Le fil laitonné ou l’acier sont parfaits pour l’ébarbage, l’enlèvement de rouille/corrosion ou un décapage important sur bois.
Le nylon et le synthétique sont moins agressifs et s’utilisent pour des travaux d’entretien/finition. Enfin, il existe des brosses de lustrage – en peau de mouton par exemple. Il est difficile d’être précis sur cette terminologie car les constructeurs se confondent parfois dans les appellations mais pas de panique ! Nous allons retrouver trois types de désignations : rouleau, brosse et tambour – voire un quatrième plus rarement et chez certains fabricants, le cylindre à lamelles.
Il s’agit cette fois d’un enrobage de matière abrasive soit du nylon – auquel peut être ajouté des lamelles moins souples pour renforcer la longévité – ou du caoutchouc auquel on a ajouté des particules abrasives. On trouve aussi des systèmes à lamelles fendues successives qui viennent frotter votre pièce tout en améliorant l’évacuation des poussières.
Tambours et rouleaux sont la plupart du temps compatibles sur l’acier et le bois mais n’hésitez pas à étudier les notices des fabricants pour leurs usages spécifiques !
Pour structurer le bois et faire de magnifiques meubles cérusés, on opte donc plutôt pour une brosse !
Brosses, tambours et rouleaux ont deux caractéristiques importantes : leurs dimensions d’abord - pour s’adapter à votre machine - et surtout leur grain.
Comme pour un abrasif classique, le grain se définit par une échelle croissante de nombres, et vous avez le choix entre du 40 jusqu’au 320. Plus le nombre est grand et plus le travail est dit « de finition ».
Les outils abrasifs pour décapeur à rouleau ont un coût important et il vaut mieux en prendre soin c’est-à-dire, ne pas appuyer de toutes vos forces sur la machine lors de l’usinage ! Vous n’irez pas plus vite, surtout lorsque vous serez contraint de vous arrêter pour en racheter !
Bon décapage !
Guide écrit par:
Lukas, Constructeur bois passionné, Marne
Après avoir quelques temps roulé ma bosse dans le bâtiment, notamment dans tout ce qui touche à la rénovation – peinture, carrelage, menuiserie, pose de cuisine et de salle de bain – j’ai décidé de passer un diplôme de « Monteur constructeur bois » et j’ai bien fait car rien n’est plus plaisant que de travailler sur une charpente ou de concevoir une maison en bois ! Tout ce qui touche au travail du bois me passionne, et construire ma propre maison dans ce matériau est un de mes buts ! Je suis également un adepte de l’outillage du bâtiment : j’adore m’informer sur les innovations, les méthodes d’utilisation, les astuces ou les performances de chaque nouvel outil du marché, que ce soit en rapport avec le travail du bois ou non ! Je me ferai un plaisir de vous conseiller et de vous aider dans vos choix ! Bon bricolage !