Alarme de piscine : faire le bon choix
L’installation d’une alarme de piscine est une obligation légale depuis la loi du 3 janvier 2003. Pour éviter un drame ou une amende pouvant atteindre les 45 000 euros, tout propriétaire est contraint d’équiper sa piscine d’une alarme conforme à la norme NF P90–307.
Une alarme de piscine fonctionne grâce à un ensemble de capteurs qui sont en mesure de surveiller constamment le bord et l’intérieur même du bassin. Dès qu’une intrusion est décelée, l’alarme se déclenche pour alerter les personnes environnantes. Il s’agit d’une fonctionnalité vitale pour prévenir les risques de noyade. En effet, ce sont les enfants de moins de 6 ans qui en sont souvent victimes. L’alarme de piscine se décline principalement en 2 catégories :
- l’alarme périmétrique qui détecte toute présence environnante par l’intermédiaire de bornes infrarouges ou lasers ;
- l’alarme immergée qui s’apparente à une sonde plongée dans l’eau pour analyser en permanence ses mouvements et ses ondulations.
L’avantage avec une alarme de piscine périmétrique, c’est qu’elle peut fonctionner à titre préventif. Elle donne l’alerte dès qu’une personne franchit les bornes. Toutefois, en termes de fiabilité, elle ne permet pas d’écarter les fausses alertes si le foyer possède notamment des animaux domestiques tels un chat ou un chien.
Avec une alarme de piscine immergée, le déclenchement de la sirène s’effectue en cas de perturbation importante de l’eau. Il convient de souligner que pour une efficacité optimale 2 sondes sont nécessaires dans une piscine de plus de 50 m². Pour éviter les fausses alertes, et selon les paramétrages du boitier, il peut exister un certain temps de latence avant que l’alarme ne sonne.
Pour conclure, bien que l’installation d’une alarme de piscine soit une obligation, il convient de combiner plusieurs dispositifs pour assurer la sécurité autour et dans la piscine. L’ajout d’un capteur de présence peut ainsi se révéler judicieux.