Trousse de secours de chantier : les indispensables

De l’armoire à pharmacie à la trousse de chantier en passant par celle des véhicules en général, les matériels de premiers secours font partie de notre quotidien au travail. Les risques de coupures, de contusions, de chutes ou de blessures sont bien présents aussi bien à l’atelier que dans le chantier, le bureau ou encore sur la route. Disposer de matériels de premier secours est non seulement une nécessité mais aussi une obligation légale pour les entreprises. Néanmoins leur contenu doit être adapté aux risques spécifiques liés à chaque entreprise et à chaque activité.

Les risques d’accident au travail existent dans toutes les entreprises, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité.La présence de trousses de secours ou d’armoires à pharmacie limite l’étendue des dégâts provoqués par les lésions, blessures ou brûlures qui  peuvent survenir à n’importe quel moment et n’importe où.

Ces matériels de premiers secours font partie d’un ensemble plus vaste de mesures en faveur de la sécurité et de l’organisation des secours en entreprise. Tel est le cas de la formation d’une partie des salariés pour devenir secouristes au travail, ou la présence de dispositifs facultatifs comme les défibrillateurs, utiles en cas d’arrêt cardiaque, ou encore la présence obligatoire d’extincteurs pour prévenir les risques d’incendie.

Cependant, la réglementation n’indique pas précisément le contenu des trousses de secours et des armoires à pharmacie. Les produits qu’elles renferment doivent être adaptés à chaque activité même si certains éléments de base doivent être présents dans tous les cas.

Les incontournables de la trousse de secours ou de l’armoire à pharmacie sont les suivants :

• des compresses pour stopper les saignements ;

• des sparadraps pour fixer les pansements ;

• une paire de ciseaux pour la découpe des compresses ou des sparadraps ;

• des produits antiseptiques pour désinfecter les plaies ;

• une pince à échardes ;

• des pansements pour les petites plaies ;

• des mèches nasales pour stopper les saignements du nez ;

• des gants pour manipuler les matériels stériles ;

• des doses de sérum physiologique;

• une couverture de survie pour protéger la victime de la chaleur ou du froid.

D’autres éléments peuvent s’ajouter à cette liste pour le cas des trousses de chantier. En effet, sur les chantiers de BTP, de travaux forestiers ou encore d’espaces verts, des risques spécifiques sont plus présents que dans d’autres activités. En voici les plus fréquents :

• risques de projections d’objets ;

• risques de projections de matières en fusion ;

• risques de chutes d’objets ;

• risques de chute ;

• risques de coupures avec des machines ;

• risques de perforation avec des objets pointus ;

• risques de blessures avec des objets tranchants.

Pour mieux faire face à ces risques et pour limiter les dégâts en cas d’accident, voici les éléments supplémentaires à avoir dans sa trousse de secours :

• une pince à échardes et d’une loupe adaptée, pour déloger les corps étrangers ;

• des dosettes pour lavage oculaire ;

• des écharpes triangulaires pour le maintien d’un membre sujet à une contusion ou une fracture ;

• des masques de protection pour effectuer la réanimation bouche à bouche ;

• des ciseaux plus performants pour couper toute sorte de tissus ;

• des pansements compressifs et des coussins hémostatiques contre les hémorragies ;

• des dosettes de gel froid contre les brûlures.

A noter que les trousses en elles-mêmes doivent être idéalement étanches à l’eau et à la poussière. Elles doivent aussi être résistantes aux chocs.

D’autre part, l’existence de tous ces éléments de secours peut s’avérer inutile si le personnel n’est pas sensibilisé aux gestes de premiers secours. À défaut de formations spécifiques en la matière, il est indispensable de sensibiliser les salariés à l’utilisation de ces matériels de secours par l’intermédiaire de réunions d’information régulières. Il en va de la sécurisation des chantiers et de la limitation de la gravité des blessures en cas d’accident de travail au sein de l’entreprise.