Guide écrit par:
Jenny, Rédactrice spécialisée en construction et jardin, Var
28 guides
En France, 4,6 tonnes de déchets par habitant ont été produits en 2016 selon l’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Chaque ménage jette 568 Kg de Déchets Ménagers et Assimilés (DMA) par an. Ces DMA regroupent entre autre :
65 % d’entre eux sont recyclés. Ils servent à approvisionner l’industrie papetière, la sidérurgie, l’industrie du verre et la plasturgie. 29 % sont éliminés et 6 % profite à la valorisation énergétique.
Le tri sélectif a un impact positif sur l’environnement. En triant ses déchets, on facilite leur recyclage. On économise ainsi les ressources naturelles qui sont nécessaires pour fabriquer de nouveaux produits. On peut s’y employer directement de chez soi en s’équipant de poubelles de recyclage à multi-bacs.
Certains plastiques se recyclent. Pour les repérer, il suffit de se référer au logo en triangle avec trois flèches. Ce cercle de möbius est accompagné d’un chiffre. Chacun désigne un type de plastique. Il en existe sept mais seulement trois d’entre eux sont recyclables. Quels sont les chiffres à retenir ?
Chiffre | Type de plastique | Comment l’identifier ? | Produits concernés |
1 | PET ou PETE (polyéthylène téréphtalate) | Souple, léger et transparent | Bouteilles d’eau pétillante, d’huile... |
2 | PEHD (polyéthylène haute densité) | Opaque, résistant et imperméable | Bidons de lessive, bouteilles de lait, flacons de gel douche... |
5 | PP (polypropylène) | Rigide, résistant à la chaleur | Vaisselle en plastique réutilisables, pare-chocs, tapis... |
La poubelle jaune est dédiée aux matériaux recyclables autres que le verre. On y dépose :
Attention : le carton et le papier ne doivent être ni sales ni humides.
Le verre se recycle à l’infini. Tous les emballages en verre peuvent aller dans la poubelle verte ou dans les conteneurs que l’on trouve dans la rue. Bouteilles de vin, bocaux, pots et flacons de parfum y ont donc leur place - sans leur bouchon ou leur couvercle. Cependant, la vaisselle en verre cassée, les ampoules, les vitres ou encore les miroirs doivent être jetés dans le bac d’ordures ménagères, déposés en déchetterie ou dans des bornes de collecte.
Tous les produits qui ne se recyclent pas doivent être jetés dans la poubelle ordinaire. Quelques exemples :
30 %à 40 % de ce que l’on jette dans la poubelle ordinaire peut en réalité être composté. Le composteur permet aux déchets organiques de se décomposer. Il est placé à l’extérieur à l’abri du soleil, de la pluie et des vents. On utilise ensuite le compost comme engrais vert et fertilisant pour le sol. Il favorise la croissance des plantes, des arbres et arbustes et des rosiers tout comme un terreau.
Un bon compost est homogène, friable et de couleur sombre. Il doit aussi sentir l’odeur de terre en forêt. Pour obtenir ce résultat, il faut penser à le mélanger une fois par mois pour l’aérer, diversifier ce que l’on met dedans et l’humidifier en période de sécheresse.
Tous les aliments et déchets du jardin ne peuvent pas aller au composteur. Il faut savoir que pour avoir un bon compost il faut 60 % de matières azotées (fraîches) et 40 % de matières carbonées (sèches).
Tous les déchets ne peuvent pas être jetés dans les poubelles classiques. Certains nécessitent des filières de traitements particuliers car ils contiennent des composants dits dangereux.
Guide écrit par:
Jenny, Rédactrice spécialisée en construction et jardin, Var, 28 guides
Rédactrice spécialisée dans les thématiques construction, jardin et écologie, j’écris pour des dizaines de magazines Web, des blogs mais aussi des plateformes de bricolage et de jardin et ce depuis plus de 12 ans ! Passionnée des mots mais aussi manuelle, je suis une adepte de la permaculture. Toujours à la recherche d’alternatives écologiques pas chères mêlant ingéniosité et récupération, j’aime trouver des solutions qui n’impactent pas l’environnement et ne font pas de trous dans mon porte-monnaie. Je fais mon jardin, mes conserves, mon savon, et j’ai le projet fou de restaurer une maison de Provence avec des matériaux écologiques et le savoir-faire d’antan. C’est donc tout naturellement et avec plaisir que je vous partagerai mes expériences et mes connaissances.
Moins consommer
Pour moins consommer, il est nécessaire de savoir s’organiser un minimum. Faire soi-même est l’un des maîtres-mots. Par exemple, les produits vendus en grandes surfaces sont pratiques mais aussi nocifs pour la santé et/ou pour l’environnement. Fabriquer soi-même ses produits ménagers et cosmétiques limite considérablement la quantité d’ordures que l’on produit. En effet, les contenants de ces derniers sont réutilisés et réutilisables.
Pour réduire sa production de déchets, on peut aussi :
Le vrac : la solution idéale pour limiter le suremballage
Les emballages sont partout… jusque dans le rayon fruits et légumes ! Pourtant, pour réduire ses déchets ménagers, il vaut mieux s’en passer. De nombreuses enseignes proposent dorénavant de la vente en vrac. On y trouve principalement des fruits secs, des légumineuses (lentilles, pois, quinoa, pâtes, riz…) mais aussi des céréales.
Il suffit d’emporter avec soi un contenant (boîte ou bocal en verre) et de le remplir en fonction de ses besoins. On évite donc le gaspillage et la surconsommation. Il est aussi possible d’apporter ses récipients lorsque l’on se rend chez le boucher, le poissonnier ou le fromager.
En 2018, 47 % des Français ont acheté au moins une fois en vrac selon le Credoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). Ils n’étaient que 32 % en 1998.
Proscrire les produits jetables
On a longtemps été habitués aux produits à usage unique. Cotons tiges, pailles, film alimentaire, touillettes en plastique… Ils ne servent que quelques instants et finissent toujours dans la poubelle.
Plusieurs d’entre eux et d’autres comme les contenants alimentaires en polystyrène expansé seront interdits en Europe en juillet 2021. Les sacs plastiques sont déjà proscrits depuis 2017. Il est donc temps de s’habituer dès à présent. Voici quelques alternatives :